New York, 28 juin, IRNA- L’ambassadeur et le représentant permanent de l’Iran auprès des Nations Unies déplorant l’occasion ratée par les Européens qui n’ont pas su profiter de l’opportunité que représentait la patience stratégique de l’Iran (depuis le retrait unilatéral des Etats-Unis de Trump, il y a un an, de l’accord nucléaire), pour honorer leurs engagements liées au PGAC, a réitéré sur le retrait des forces et des armes américaines de la région.
A la question de savoir pourquoi les Européens avancent-ils des problèmes régionaux ou des capacités de missiles au lieu de respecter leurs obligations liées à l’accord nucléaire, le diplomate iranien a répondu au micro du correspondant de l’IRNA: « Les évolutions régionales puisent leurs racines dans les politiques américaines et celles des pays occidentaux eux-mêmes ».
Il a rappelé que la course aux armements et semer des différences entre les pays de la région afin de leur vendre plus d’armes, provoquent des troubles dans la région. Pointer du doigt l’Iran de l’Iran est tellement usé que personne n’y croit.
Le représentant permanent de l’Iran aux Nations Unies a déclaré: « Le mieux, c’est faire stopper les actions occidentales qui mettent en péril la stabilité de la région; Ils ne devraient pas vendre d’armes à un pays qui bombarde le Yémen tous les jours et il revient aux Européens d’y réagir ».
« Il incombe à eux d efforcer de rétablir la paix et la sécurité dans la région.Les Américains doivent retirer leurs armes de la région pour y rendre le calme car pointer du doigt et accuser les autres ne règlent rien » a-t-il encore déclaré.
S’agissant de l’accent mis par la partie européenne sur la mise en œuvre intégrale par l’Iran de ses engagements envers l’accord nucléaire, Takht Ravanchi a déclaré : « Les pays qui ont participé aux négociations nucléaires qui ont abouti au PGAC en 2015, ont des engagements à respecter. Dans les négociations que nous avons eu avec les pays occidentaux, les États-Unis et le reste (la Russie et la Chine) au cours des dernières années, nous sommes parvenus à un accord multilatéral qui a définit des engagements pour toutes les partie (Et non pas seulement l’Iran ».
« Selon de nombreux rapports de l’AIEA (Agence internationale de l’énergie atomique), nous avons rempli nos obligations, mais la partie adverse n’a pas rempli ses engagements, ce qui avait pour conséquence de mettre à mal l’équilibre des rapports, des obligations et des droits liés dans l’accord nucléaire », a-t-il ponctué.
