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 /Photo prise le 14 juillet 2019/REUTERS/Pascal Rossignol

PARIS (Reuters) – Des heurts ont éclaté dimanche après-midi entre manifestants et policiers sur l’avenue des Champs-Elysée, après le défilé traditionnel du 14-Juillet.

Des manifestants ont bloqué l’avenue des Champs Elysée, qui venait d’être rouverte à la circulation, avec des barrières et du mobilier urbain. Des personnes vêtues de noir et portant des masques les ont rejoints pour provoquer les policiers, incendiant une poubelle et des toilettes de chantier.

Les policiers ont répondu avec des grenades de désencerclement et du gaz lacrymogène.

“Les forces de l’ordre ont repris le terrain, et continueront de procéder à la dispersion systématique des manifestants présents sur les Champs Elysée”, a écrit la préfecture de police de Paris sur Twitter à 16h10, alors que le calme revenait sur l’avenue.

La situation contraste avec la commémoration du 14-Juillet qui s’est passée sans encombre, même si Emmanuel Macron a été hué au moment du passage en revue des troupes sur l’avenue.

La préfecture de police avait procédé à 13h45 à 152 interpellations pour port d’arme prohibé, violences sur personne dépositaire de l’autorité publique, détérioration de biens privés ou encore manifestation non déclarée.

Parmi les personnes interpellées, se trouvaient des figures connues des “Gilets jaunes” comme Eric Drouet, selon une source policière, ainsi que Maxime Nicolle et Jérôme Rodrigues, selon le parquet de Paris. Ce dernier a été placé en garde à vue pour rébellion.

La préfecture avait interdit tout rassemblement de personnes se réclamant de ce mouvement autour de l’avenue des Champs-Elysées, de la place de la Concorde, du musée du Louvre, des Invalides, du Trocadéro et de la Tour Eiffel.