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Cédric Villani, Hugues Renson, Mounir Mahjoubi… En privé, le candidat LREM à la Mairie de Paris se lâche sur ses compétiteurs.
Si c’est le cas, pourquoi le président a-t-il semblé encourager le candidat Cédric Villani ? « Emmanuel [Macron] m’envoie des SMS en disant : Cédric n’a pas compris ce que je lui ai dit. » De toute façon, « Cédric, il n’a pas les épaules pour encaisser une campagne de cette nature. Il ne verra pas venir les balles, il va se faire désosser ! » Tâche que la commission d’investiture de LREM semble avoir déjà accomplie en toute indépendance, bien sûr.
Chaque jour « un abruti »
Inquiet de la floraison de candidats à l’investiture, le député de Paris s’est aussi lâché sur ses compétiteurs : « Il y a un abruti chaque jour qui dit qu’il veut être maire de Paris. » Avant de tailler un costume à chacun de ses adversaires alors en lice : « [Hugues] Renson, c’est un fils de p…, on le sait depuis le premier jour. Mounir [Mahjoubi]… bon… no comment. » Malgré son inimitié universelle, Benjamin Griveaux accordait quand même à Cédric Villani quelques qualités, notamment d’être « quand même plus intelligent que les autres ». On ne s’étonnera pas que les « abrutis », informés des propos tenus à leur endroit par l’ancien porte-parole du gouvernement, traînent des pieds pour se ranger derrière sa candidature devenue officielle…
Prendre des voix à droite
La stratégie pour gagner Paris, exposée par le candidat avant même de recevoir l’investiture, ne manquera pas d’apparaître assez contre-intuitive aux observateurs de la vie politique : « Contrairement à ce que racontent tous les abrutis depuis vingt ans, Paris ne se gagne pas à gauche, mais ça se gagne au centre. Et pour gagner au centre, il faut prendre des voix à droite […] Les gens qui sont d’accord avec moi sont Bertrand Delanoë et Philippe Grangeon, qui ont vaguement gagné des campagnes à Paris. » Anne Hidalgo doit se frotter les mains…