© REUTERS/ Ali Hashisho
Plus d’un an après les frappes occidentales contre la Syrie, un membre de la mission de l’OIAC envoyée à Douma dénonce dans un mail révélé par WikiLeaks, une réécriture trompeuse des faits observés sur le terrain, dans la version corrigée du rapport.
L’expéditeur de l’e-mail, qui se présente comme un membre de la mission envoyée en Syrie en avril 2018 par l’OIAC pour tenter de faire la lumière sur l’attaque présumée, affirme à l’un de ses supérieurs que des reformulations «trompeuses» ainsi que des omissions «sélectives» figureraient selon lui dans «la version corrigée [préliminaire] du rapport de la mission d’enquête», qui sera finalement publié officiellement le 1er mars 2019.
«Un parti pris involontaire a été introduit dans le rapport, mettant à mal sa crédibilité. Dans d’autres cas, certains faits cruciaux qui ont été maintenus dans la version corrigée se sont transformés en quelque chose d’assez différent de ce qui a été rédigé dans l’ébauche», remarque celui qui a été identifié par WikiLeaks comme un expert de l’OIAC. RELEASE: Secret internal e-mail from OPCW whistleblower, a member of the fact-finding mission sent to Douma, Syria, after the alleged chemical attack in April last year, accusing OPCW management of doctoring report on the incident and distorting facts. https://t.co/ndK4sRikNk— WikiLeaks (@wikileaks) November 24, 2019