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La dette publique vient de franchir les 100% du PIB. Tout le monde s’en fout: les jeunes paieront! Les dépenses de l’Etat explosent en ce moment pour éteindre les incendies allumés par le pouvoir politique (après la taxe carbone, les retraites). La violence et la délinquance font rage à Paris, transformant la ville Lumière en coupe-gorge, surtout pour les touristes asiatiques. La pauvreté gagne du terrain: 9,3 millions de pauvres selon l’Insee. En méditerranée, les passeurs esclavagistes imposent plus que jamais leur terreur en toute impunité. Les Français, notamment dans les grandes villes, en sont réduits à se battre pour monter dans un bus ou un métro et à s’entasser jusqu’à l’étouffement. S’est-on jamais, dans l’histoire, autant moqué des Français? Le pouvoir fanfaronne, donne des coups de menton et bombe le torse tout en s’aplatissant sournoisement au prix de nouvelles ponctions sur les finances publiques. En même temps, il rit aux éclats et fuit dans l’idéologie: de la « faute colonialiste » de la République française (c’est la première fois à ma connaissance, dans l’histoire de la République, qu’un chef de l’Etat s’en prend à la République en tant que telle) à l’hallali contre le « techno blanc » (sic), c’est toujours l’idéologie de la repentance qui est à l’oeuvre. Et puis aussi l’idéologie du mépris: après les « sans dents », « ceux qui ne sont rien », les fainéants » et les « Gaulois réfractaires », désormais « ceux qui mangent avec les doigts ». Oui, oui, continuez à prendre les gens pour des cons… L’occupant de l’Elysée vient d’annoncer qu’il « renonçait à sa retraite de président », provoquant une vaguelette de jubilation médiatique. Le bon peuple devrait s’émerveiller. Toujours cet étrange et obsessionnel culte totémique du « je ». Et cela (telle est l’information essentielle) même en cas de « second mandat ». Car tout est là: la vie quotidienne, la dignité et le destin d’une Nation sacrifiés à l’obsession maladive d’une réélection. Mais il y a pire que tout: les ténèbres de l’apathie, de l’indifférence, voire de l’obséquiosité et de la servilité, qui se répandent, devant cet épouvantable marasme de la politique française.
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