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ETATS-UNIS – Du point de vue du président américain, qui s’exprimait quelques heures après la tragédie libanaise, la double explosion qui est survenu à Beyrouth, mardi 4 août, n’est pas d’origine accidentelle.
Alors que la cause de la double explosion qui a ravagé une partie de la ville de Beyrouth continue de faire débat, Donald Trump y est allé de sa théorie, mardi 4 août, au début de sa conférence de presse quotidienne. Avant de parler de la situation sanitaire aux Etats-Unis, le président américain a semblé s’accorder à l’idée que l’explosion soit d’origine criminelle.
En contradiction avec les autorités libanaises… et ses propres services
« On dirait un terrible attentat », a-t-il commencé, alors que les autorités libanaises ont indiqué, de leur côté, que les deux détonations provenaient de 2700 tonnes le nitrate d’ammonium, un composant d’engrais très dangereux lorsqu’il est en contact avec de hautes températures et qui avait notamment était à l’oeuvre dans l’explosion de l’usine AZF de Toulouse, en 2001, ou à l’occasion de l’attentat d’Oklahoma City, en 1995.
« J’ai rencontré nos généraux et il semble que ce n’était pas un accident industriel. Ils ont l’air de penser, au vu de l’explosion, que c’était un attentat, c’était une espèce de bombe, oui », a-t-il , sans plus de précisions, après s’être vu demander s’il était « confiant » dans le fait que l’explosion au Liban était « une attaque et non un accident ».
Une théorie qui a été bien vite contredite par une source officielle du département de la Défense américain. Auprès de CNN, ce dernier a indiqué « ne pas savoir de quoi le Président parlait. Il n’y aucune indication selon laquelle qui que ce soit dans cette région cherchait à mettre en place quoi que ce soit de cet ordre. Cela aurait eu pour conséquence de développer le nombre de troupes américaines présentes dans cette région, afin d’éviter une éventuelle tentative de représailles. Et rien de ça ne s’est produit ».
On ne sait pas d’où il tient ses informations. Mais d’après les premières informations dont nous disposons, rien ne montre que cette explosion est une attaque », ont renchéri d’autres officiels contactés par Reuters.