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Près de 20’000 opposants au port du masque et aux mesures de restrictions contre la pandémie de Covid-19 défilent à nouveau samedi à Berlin. La police a appelé à la dispersion de la manifestation, les gestes de sécurité n’étant pas respectés.
« La distanciation minimum n’est pas respectée par la plupart (des manifestants) malgré les demandes répétées » des forces de l’ordre, a indiqué la police, « c’est pourquoi il n’y a pas d’autre possibilité que de dissoudre le rassemblement ».
Intitulé « fête de la liberté et de la paix », l’événement auquel participent quelque 18’000 personnes, rassemblant « libres penseurs », militants antivaccins, conspirationnistes ou encore sympathisants d’extrême droite, constitue le second du genre en un mois.
Une foule mélangée
Une foule très mélangée, de toutes classes d’âge, y compris des familles avec enfants, se rassemblait dès le matin autour de l’emblématique porte de Brandebourg, point de départ de la manifestation qui a débuté vers 11h00. Quelque 3000 policiers étaient sur place.
« On est là pour dire: il faut faire attention! Crise du coronavirus ou non, il faut défendre nos libertés », clame notamment Christina, une étudiante de 22 ans, qui porte un T-shirt réclamant la libération de Julien Assange, fondateur de Wikileaks détenu au Royaume-Uni.
Grogne croissante
Ce rassemblement intervient dans un contexte de grogne croissante dans l’opinion allemande à l’égard des restrictions liées à la pandémie.
Et ce même si l’Allemagne a plutôt mieux résisté que ces voisins, et que les restrictions pour lutter contre le nouveau coronavirus n’ont jamais été aussi strictes qu’en France ou en Italie par exemple.
Les militants s’insurgent contre la « dictature » des mesures autour du nouveau coronavirus ressenties comme une entrave à leur liberté. Ils exigent la chute du gouvernement d’Angela Merkel et de nouvelles élections en octobre 2020, soit un an avant la date prévue.
afp/gma