Étiquettes

, ,

Les membres du Congrès sont retournés dans l'hémicycle après avoir été évacués lorsque des manifestants ont pris d'assaut le Capitole et ont interrompu une session conjointe pour ratifier la victoire du président élu Joe Biden.
Photo: Drew Angerer / Getty Images / Agence France-Presse Les membres du Congrès sont retournés dans l’hémicycle après avoir été évacués lorsque des manifestants ont pris d’assaut le Capitole et ont interrompu une session conjointe pour ratifier la victoire du président élu Joe Biden.

Agence France-Presse

Le Congrès américain a rejeté mercredi une première objection à la certification de la victoire de Joe Biden, quelques heures après l’intrusion violente de partisans pro-Trump au Capitole.

Le Sénat a décidé, à une écrasante majorité de 93 voix contre 6, de ne pas donner suite aux objections d’élus républicains visant les résultats de l’élection présidentielle dans l’État de l’Arizona.

Quelques minutes plus tard, la Chambre des représentants a à son tour écarté l’objection à 303 voix contre 121, franchissant un pas de plus vers la certification des résultats de l’élection présidentielle.

Conformément à un processus ultra-codifié, les deux chambres s’étaient séparées pour débattre de la question.

Violences au Capitole

Le vice-président Mike Pence, s’exprimant plus tôt à l’ouverture de la séance au Sénat, a regretté un « jour sombre » et condamné les « violences ».

« Même après une violence et un vandalisme sans précédent dans ce Capitole, les représentants élus du peuple des États-Unis sont à nouveau réunis, ce même jour, pour défendre la Constitution », a souligné M. Pence.

Une foule de partisans de Donald Trump a envahi pendant plusieurs heures mercredi le Capitole, conduisant les parlementaires et leurs employés à être confinés et poussant la maire de la capitale américaine a y établir un couvre-feu.

Le chef des républicains au Sénat, Mitch McConnell, a martelé à la reprise de séance que le Sénat « ne serait pas intimidé ». « Ils ont essayé de perturber notre démocratie et ils ont échoué », a-t-il asséné.

Son homologue démocrate Chuck Schumer a quant à lui affirmé que les événements de mercredi, provoqués « par les mots, les mensonges » de Donald Trump, laisseraient une « tache qui ne serait pas aisément effacée ».