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Aurore Bergé, confinement, COVID-19, région Ile de France, Valérie Pécresse
AFP
La présidente (Libres !) de l’Ile-de-France Valérie Pécresse a estimé lundi que sa région était « en sursis » à cause d’une « troisième vague très violente » de la Covid, avec le risque d’un « confinement strict » pour la députée LREM Aurore Bergé.
« Je ne crois pas à ce débat de savoir s’il faut reconfiner ou une partie de la semaine ou le week-end. S’il faut reconfiner, je crains que ce soit un confinement strict auquel on doive se préparer », a averti la présidente déléguée des députés En Marche sur Radio J.
« C’est la raison pour laquelle ça doit rester une solution ultime et je l’espère, pas un confinement qui ressemblerait au tout premier, c’est-à-dire un confinement qui permette que nos enfants notamment puissent continuer à aller à l’école », a-t-elle précisé.
Face à l’hypothèse d’un reconfinement, l »‘Île-de-France est clairement en sursis » car « le variant anglais, majoritaire, n’est pas seulement plus contagieux, il est aussi plus mortel », et « nos capacités de réanimation sont saturées », a expliqué pour sa part sur France 2 Mme Pécresse.
« C’est au gouvernement de décider » mais « aujourd’hui, on ne peut plus rien exclure » et « en responsabilité, si les mesures sont justifiées, si elles sont proportionnées et accompagnées, je ne m’y opposerai pas », a-t-elle ajouté.
« Je comprends la lassitude immense de tous les Français face à cette pandémie qui n’en finit pas mais nous sommes l’objet d’une troisième vague très violente qui va prendre des vies et il faut freiner », a-t-elle justifié, en demandant aussi au gouvernement « d’accélérer la vaccination dans tous les départements » les plus touchés.
Elle a « exhorté les Franciliens qui peuvent ne pas aller travailler cette semaine à télétravailler », car « aujourd’hui le télétravail n’est pas suffisamment pratiqué ». « A l’automne, il y avait 30 % de personnes seulement dans les transports; aujourd’hui, il y en a 55 % », a-t-elle regretté.
L’eurodéputé EELV Yannick Jadot a pour sa part estimé sur RTL qu' »aujourd’hui on perd le contrôle de la situation, notamment en Ile-de-France ».
« Je n’ai pas d’avis à ce stade sur quel type de mesures plus strictes (il faudrait mettre en oeuvre, NDLR) puisque nous ne sommes pas associés aux décisions et nous n’avons pas à ce stade une évaluation complète, sérieuse » de « l’impact des confinements le week-end », a regretté le potentiel candidat à la présidentielle de 2022.
Interrogé sur la possibilité de confiner le week-end plus largement, il a toutefois estimé que « si on doit y arriver, il faut y arriver », même si « personne n’a envie d’être confiné ».