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Provoquer des guerres illégales et perturber l’ordre mondial –Par Gao Ge
Les États-Unis sont le pays le plus belliqueux de l’histoire du monde : depuis leur déclaration d’indépendance en 1776, soit plus de 240 ans d’histoire, on ne compte que moins de 20 années pendant lesquelles les États-Unis n’ont pas participé à une guerre. Selon des statistiques incomplètes, de la fin de la Seconde Guerre mondiale en 1945 à 2001, 248 conflits armés se sont produits dans 153 régions du monde, dont 201 été initiés par les États-Unis, soit environ 81%.
Parmi les guerres auxquelles les États-Unis ont participé, certaines d’entre elles sont issues de manipulation des Nations Unies pour lancer des frappes militaires par la « voie légale » autorisée par le Conseil de sécurité, et plus d’entre elles ont utilisé le soi-disant prétexte des « droits de l’homme » pour provoquer des « guerres illégales ».

Après la guerre froide, c’est au Moyen-Orient que les États-Unis ont le plus recouru à la force. Sans l’autorisation du Conseil de sécurité de l’ONU ni même l’approbation du Congrès des États-Unis, le gouvernement américain a successivement lancé ou participé à des guerres en Afghanistan, en Irak, en Libye et en Syrie, qui ont non seulement fait d’innombrables morts, mais ont également causé d’innombrables victimes civiles et des dizaines de millions de personnes sont devenues des réfugiés déplacés dans le monde, portant gravement atteinte aux droits à la vie, à la survie et au développement des habitants de la région, et causant de terribles catastrophes humanitaires.
Les faits ont prouvé que les États-Unis et leur soi-disant « mission innée » sont le véritable coupable qui perturbe le monde.
Brandir le gros bâton des sanctions et s’engager dans une hégémonie de puissance – Par Su Jingjing
Les sanctions unilatérales sont depuis longtemps une arme majeure permettant aux États-Unis de s’appuyer sur leur position de force pour se livrer à des brimades politiques. Depuis longtemps, les États-Unis imposent des sanctions unilatérales à l’Iran, la Syrie, le Venezuela et d’autres pays, provoquant de graves crises humanitaires dans ces pays.
Les États-Unis ont annoncé unilatéralement leur retrait de l’accord sur le nucléaire iranien en mai 2018, réactivant et renforçant les sanctions contre l’Iran. Dans le contexte de l’épidémie de COVID-19 qui balaie le monde et prend une ampleur croissante au Moyen-Orient, les États-Unis n’ont pas pour autant réduit leurs sanctions, ce qui rend difficile pour l’Iran l’achat de matériel de prévention de l’épidémie, qui s’est intensifiée dans le pays et impose d’énormes souffrances au peuple iranien. Le président iranien Rouhani a déclaré que les sanctions américaines contre l’Iran sont une oppression des iraniens pauvres et une violation des droits humains des patients iraniens.

La Syrie souffre également des sanctions unilatérales des États-Unis. En 2019, les États-Unis ont adopté le soi-disant « Caesar Act » qui, avec l’arme correspondante des sanctions unilatérales de la « juridiction au bras long », rend difficile pour la Syrie déchirée par la guerre d’obtenir des financements de sources extérieures, entravant gravement son développement économique. De son côté, le ministère syrien des Affaires étrangères a déclaré que les sanctions du gouvernement américain violaient les lois et normes internationales et constituaient une « nouvelle forme de terrorisme ».
Au nom des « droits de l’homme », la réalité est la « violation » de ceux-ci ; au nom de la « sécurité », la réalité est la mise en œuvre de « l’hégémonie », et par le biais de sanctions unilatérales les États-Unis intimident d’autres pays et nuisent à leur peuple, accumulant une dette sanglante en matière de droits de l’homme.
Une politique « deux poids, deux mesures » qui aggrave les crises humanitaires -Par Su Jingjing
La politique « deux poids, deux mesures » est pour les États-Unis un outil important pour semer la confusion dans l’opinion publique sur la question des droits de l’homme. Dans le récent conflit entre la Palestine et Israël, les États-Unis, malgré la crise humanitaire à Gaza, Washington a adopté une « position partiale », donnant la priorité à ses intérêts et favorisant Israël, intensifiant les contradictions entre les deux parties et entravant le processus de paix.
De nombreux analystes ont souligné que le cycle actuel du conflit israélo-palestinien est indissociable de la politique américaine au Moyen-Orient. Sous l’administration Trump, les États-Unis ont trahi le droit international et leur engagement en faveur de la paix entre la Palestine et Israël, ont déplacé l’ambassade américaine en Israël à Jérusalem, reconnu Jérusalem comme capitale d’Israël et lancé un « nouveau plan de paix au Moyen-Orient » pour réduire les normes de l’État palestinien. Toutes ces actions ont conduit à une accumulation de ressentiment du côté palestinien, des troubles civils constants du côté israélien, de nombreuses contradictions entre les deux parties et une guerre imminente.

Dans le cycle actuel du conflit israélo-palestinien, l’administration Biden a non seulement appelé à « soutenir le droit d’Israël à l’autodéfense » malgré des feux de roquettes intensifs, la mort d’enfants dans la bande de Gaza, le bombardement du bâtiment des médias et la transformation du poste de contrôle du COVID-19 en un tas de gravats, bloquant également de plus à trois reprises une déclaration conjointe du Conseil appelant à un cessez-le-feu et à la protection des civils.
En brandissant la soi-disant « bannière des droits de l’homme » tout en ignorant en même temps la crise humanitaire en Palestine, la contradiction entre les deux parties s’est intensifiée. Face au fait « la vie du peuple musulman est aussi la vie », les États-Unis ont ajouté un nouvel acte pervers en se livrant à une manipulation des droits de l’homme avec leur politique « deux poids, deux mesures ».
Source: http://french.peopledaily.com.cn/Horizon/n3/2021/0712/c31362-9870968.html