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Téhéran (IRNA) – Seyyed Abbas Araghtchi, vice-ministre iranien des Affaires étrangères et chef de la délégation iranienne aux pourparlers de Vienne sur la relance de l’accord nucléaire de 2015 (PGAC, JCPOA selon son acronyme anglais) a déclaré dans un tweet émis ce samedi que les pourparlers de Vienne devraient attendre le nouveau gouvernement (celui d’Ebrahim Raïssi) en Iran.
« Nous sommes dans une période de transition et un transfert démocratique du pouvoir est en cours à Téhéran », a tweeté Araghtchi, selon l’IRNA samedi soir 17 juillet.
Il a ajouté : « Il est clair que les pourparlers de Vienne doivent attendre le nouveau gouvernement en Iran. C’est une exigence de toute démocratie. »
Le diplomate de haut rang iranien a déclaré que les États-Unis et la Grande-Bretagne devraient comprendre cela et cesser de lier un échange humain qui est prêt à avoir lieu avec les pourparlers sur la relance du PGAC.
« Tenir l’échange (de prisonniers) en otage d’objectifs politisés entraînera à la fois la perte d’échange et du PGAC », a prévenu le Vice-ministre iranien des A.E. .
Le chef de la délégation iranienne aux pourparlers de Vienne sur la relance du PGAC a poursuivi : « 10 prisonniers de tous bords peuvent être libérés demain, si et seulement si les Etats-Unis et la Grande-Bretagne remplissent leurs obligations en vertu de l’accord ».
L’Iran s’est déjà dit « ouverte » à la précédente administration américaine de l’ancien Président, Donald Trump, à procéder à un tel échange de prisonniers, mais Washington a insisté pour prendre les Iraniens en otage et a refusé de s’asseoir à la table des négociations.
Nombreux Iraniens sont également emprisonnés dans des pays tiers à la demande de Washington.