Étiquettes

, ,

AFP

https://i.f1g.fr/media/cms/616x347_cropupscale/2021/09/26/54efe18cc67cd909cb326d1e05d44e41943112e34cc80303a1626493a703dd59.jpg
La députée palestinienne Khalida Jarrar s’entretient avec des journalistes dans la ville de Ramallah en Cisjordanie occupée, après sa libération d’une prison israélienne le 26 septembre 2021. (Photo, AFP)

RAMALLAH: La députée palestinienne Khalida Jarrar, l’une des figures les plus connues du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), a été libérée dimanche après avoir purgé une peine de deux ans dans une prison israélienne.

Mme Jarrar, 58 ans, avait été arrêtée en octobre 2019 par les forces israéliennes à son domicile de Ramallah, siège de l’Autorité palestinienne en Cisjordanie occupée, lors d’une opération ciblant différentes personnalités palestiniennes.

Cette opération avait été menée dans la foulée de la mort d’une Israélienne de 17 ans, tuée dans une attaque en Cisjordanie occupée imputée par l’armée israélienne au FPLP, mouvement d’obédience marxiste considéré comme  « terroriste » par Israël, les Etats-Unis et l’Union européenne.

Accusée de participation à des activités du FPLP, Khalida Jarrar avait été condamnée en mars dernier à deux ans de prison par un tribunal militaire israélien après avoir plaidé coupable dans le cadre d’une négociation de peine. En comptant la période passée en détention avant sa sentence, sa libération était prévue ces jours-ci.

Aussitôt après sa sortie de prison et son transfert à Ramallah en Cisjordanie, territoire palestinien occupé par Israël, Mme Jarrar s’est rendue sur la tombe de sa fille Suha, une militante palestinienne décédée subitement en juillet à l’âge de 31 ans, a constaté un photographe de l’AFP.

Dans un communiqué, le FPLP s’est félicité de la libération de Khalida Jarrar, qualifiée de « camarade de combat incarnant le plus merveilleux exemple de patience et de ténacité ». 

Arrêtée en juillet 2017 par Israël, elle avait été placée pendant 20 mois en détention administrative, une mesure permettant aux autorités israéliennes de détenir des personnes pendant plusieurs mois renouvelables indéfiniment sans leur en notifier les raisons.