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Des écoliers durant l’hommage à Samuel Paty vendredi 16 octobre. PHILIPPE DESMAZES / AFP

Ce chiffre est en «nette baisse», selon le ministère de l’Éducation nationale. Les familles des élèves ayant proféré des menaces seront convoquées, a indiqué le ministre Jean-Michel Blanquer.

Toutes les écoles de France se sont arrêtées hier pour rendre hommage à Samuel Paty. Un hommage qui a été perturbé dans 98 établissement scolaires, a dénombré le le ministère de l’Éducation nationale.

Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale, a décrit ces incidents comme «très variables» : des insultes surtout mais tout de même «7 cas de menaces, individuelles ou collectives, qui feront l’objet des sanctions les plus sévères». «Nous allons convoquer les familles, et voir ce qu’il y a derrière ces propos», a-t-il ajouté.

Malgré ces incidents, «Cette commémoration s’est déroulée dans un grand calme, une sérénité et dignité», a-t-il tenu à rappeler. «Il y a 60.000 établissements scolaires et écoles en France, déclarait-il sur France 2. Par rapport à tout ce qui s’était passé après Charlie Hebdo et le Bataclan, ou bien lorsque l’an dernier nous avions fait une minute de silence, c’est en très nette baisse».

Le ministre est également revenu sur la situation des enseignants face aux questions de laïcité : «Ils ne sont pas assez formés pour aborder ces sujets, souligne-t-il. Avant, la laïcité était quelque chose d’explicite et de partagé par tout le monde. On n’en a peut-être pas assez parlé. Il y a une pente à remonter, et je considère que nous sommes au début de cette pente».

En fin de matinée, une plaque en hommage au professeur d’histoire-géographie sera inaugurée à l’entrée du ministère de l’Éducation nationale. Les parents de Samuel Paty seront présents puis reçus à l’Élysée par le président de la République. Une cérémonie est aussi prévue dans son collège à Conflans-Sainte-Honorine, ainsi qu’une inauguration d’un square à son nom à Paris, en face de la Sorbonne.