Étiquettes

, ,

par Denis COLLIN

Être radi­cal, c’est pren­dre les choses à la racine.
La racine des maux qui rava­gent notre monde est bien connue : l’accu­mu­la­tion illi­mi­tée du capi­tal, qui ravage la Terre, a pro­duit deux guer­res mon­dia­les et menace direc­te­ment le milieu vital de l’espèce humaine.
Si on com­prend cela, alors il faut trou­ver un chemin pour sortir du capi­ta­lisme et réor­ga­ni­ser la monde sur de nou­vel­les bases. Mais cela ne peut être que long, avec des tâton­ne­ments et en s’appuyant tou­jours sur la majo­rité des citoyens.
Donc une poli­ti­que réel­le­ment radi­cale, révo­lu­tion­naire si on veut, com­mence modes­te­ment ! Il faut partir des pro­blè­mes aux­quels sont confron­tés les tra­vailleurs, sala­riés ou indé­pen­dants, et pro­po­ser des solu­tions réa­lis­tes, c’est-à-dire pos­si­ble. La suren­chère des pro­gram­mes de gauche et d’extrême-gauche est tout sim­ple­ment un élément de la société du spec­ta­cle. Un élément du cirque qui main­tient les nui­si­bles à la direc­tion de notre pays.
Ce dont nous avons besoin est assez simple : per­met­tre à tous de vivre décem­ment de leur tra­vail, donc aug­men­ter les salai­res, déve­lop­per l’indus­tria­li­sa­tion en démon­dia­li­sant notre économie, revi­ta­li­ser le pays en redon­nant de la vie aux cam­pa­gnes et aux petits villes qui se meu­rent aujourd’hui. Tout cela sup­pose que notre République rede­vienne sou­ve­raine. Je résume en peu de mots le pro­gramme d’Arnaud Montebourg. Mais si on tire sur cette ficelle, on ira très loin. Il suffit d’y réflé­chir un peu. Après, les lubies des uns, les choix idéo­lo­gi­ques des autres, tout cela n’a que peu d’impor­tance. Le bon sens, le sens commun est avec les idées de Montebourg, pas avec le créo­li­sa­teur Mélenchon tombé sous l’influence de Mme Houria Bouteldja. Nous n’avons pas besoin des dis­cours flam­boyants de quel­que méga­lo­mane qui se prend pour Fidel Castro, mais du sérieux, du calme et de la raison. Amis qui rêvez au retour de la gauche, réveillez-vous. Ça n’arri­vera plus. La gauche est morte. La nou­velle voie à ouvrir est celle d’un ras­sem­ble­ment popu­laire, d’un bloc his­to­ri­que de toutes les clas­ses labo­rieu­ses, de toutes celles qui font bouillir la mar­mite du pays, ce qui ne peut pas se faire en nous cas­sant les pieds avec les ques­tions « socié­ta­les » qui ne regar­dent que les fesses de chacun.
Redressons le pays et vive le peuple tra­vailleur !

La Sociale