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AFP

L’endettement public de la France, qui s’est fortement creusé depuis le début de la crise sanitaire, avait culminé à la fin du premier trimestre 2021 à 118,1% du PIB.

Alors que l’épidémie se poursuit, les comptes publics continuent de plonger dans le rouge. À la fin du troisième trimestre 2021, la dette publique au sens de Maastricht s’établit à 2 834,3 milliards d’euros, soit 116,3 % du PIB, indique l’Insee ce vendredi. Sur trois mois, la hausse atteint 72,3 milliards d’euros, soit 1,5 point de pourcentage.

La hausse est particulièrement marquée si l’on regarde la situation depuis le début de la pandémie : par rapport à fin 2019, la dette s’est creusée de 458 milliards d’euros, passant de 97,5% du PIB à 116,3%. Un niveau qui reste légèrement inférieur au plus haut atteint au premier trimestre 2021, à 118,1%. La dette nette augmente plus modérément que la dette brute (+41,5 milliards après +68,4 milliards au trimestre précédent) pour s’établir à 103,4 % du PIB.

Sur le plus long terme, l’exécutif reste confiant, assurant que la dette refluera à 115,3% d’ici la fin de l’année. Fin 2022, l’endettement public serait ensuite ramené à 113,5% en 2022, selon les prévisions du projet de loi de finances pour l’an prochain.

La dette des organismes divers d’administrations centrales s’est inscrite en hausse de 4,8 milliards, principalement à cause de l’endettement de SNCF Réseau qui a gonflé de 4,3 milliards d’euros. Les administrations publiques locales ont contribué à la hausse pour 3 milliards d’euros, une augmentation presque entièrement due à la Société du Grand Paris (+1,5 milliard) et à Ile-de-France Mobilités (+1,4 milliard). Enfin la dette des administrations de sécurité sociale a diminué sur le trimestre de 0,9 milliard.