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Quelque 1.700 nouvelles arrestations ont été effectuées à Almaty, principale ville du Kazakhstan et foyer de la récente insurrection contre le gouvernement, ont rapporté mercredi les médias kazakhs, qualifiant ces détenus de « pillards et autres criminels ».
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AFP
Le nombre de détentions dans tout le pays s’élèverait désormais à plus de 10.000, mais la situation semble se stabiliser. Des militants des droits de l’Homme ont appelé le gouvernement kazakh à veiller à ce que tous les manifestants détenus bénéficient d’un procès équitable.
La semaine dernière, le Kazakhstan a été touché par des violences jamais vues depuis son indépendance en 1991 à la dislocation de l’URSS. Elles ont fait des dizaines de morts et des centaines de blessés, poussant au déploiement express de troupes de maintien de la paix. Les émeutes, qualifiées d’agression terroriste par les autorités, avaient débuté par des manifestations contre la hausse des prix du carburant, sur fond de dégradation du niveau de vie.
Le président Kassym-Jomart Tokaïev a estimé que ces émeutes meurtrières étaient une « tentative de coup d’Etat » menée par des « combattants armés ».
Selon des spécialistes de la région, le président a utilisé la crise pour écarter son mentor et prédécesseur Nursultan Nazarbayev, resté à la tête du puissant conseil de sécurité nationale.