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Conflit ukrainien, Conseil de sécurité, Etats-Unis, hystérie, Russie
La Russie et les Etats-Unis se sont déchirés hier au Conseil de sécurité de l’ONU au sujet des troupes massées par Moscou à la frontière de l’Ukraine, les pays occidentaux intensifiant leurs efforts diplomatiques pour éviter l’éclatement d’un conflit militaire.
En marge de cette première réunion du Conseil sur la crise autour de l’Ukraine, le président Joe Biden a prévenu dans un communiqué que «si la Russie se détourne de la diplomatie et attaque l’Ukraine, (elle) en portera la responsabilité et subira des conséquences rapides et sévères».
La porte-parole de la Maison Blanche Jen Psaki a précisé plus tard que les Etats-Unis ont préparé des «dispositifs de sanctions spécifiques contre des membres de l’élite russe et leurs familles».
Washington a identifié «des individus appartenant ou gravitant autour du premier cercle du Kremlin», a-t-elle précisé, indiquant que ces personnes étaient «des cibles particulièrement vulnérables» à des sanctions en raison de leurs liens financiers très étroits avec des pays occidentaux.
La session du Conseil de sécurité s’est tenue à la demande des Etats-Unis après une tentative vaine de la Russie pour l’empêcher, dix pays sur les 15 membres du Conseil votant en sa faveur. Cette réunion est «une étape décisive pour amener le monde à parler d’une seule voix» sur cette crise, a estimé M. Biden.
L’ambassadeur de la Russie aux Nations Unies, Vassily Nebenzia, a d’emblée accusé Washington de chercher à «créer l’hystérie» et à «tromper la communauté internationale» avec des «accusations infondées».
ATS/AFP