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canadiens, combattants étrangers, géorgiens, Guerre en Ukraine, Syriens

Depuis le 24 février dernier, la guerre fait rage en Ukraine après l’invasion de la Russie. Voici les faits saillants de cette 16e journée.
- Sur le champ de bataille, les troupes russes ont étendu leur offensive, ciblant la ville de Dnipro dans le centre du pays et deux aéroports militaires dans l’ouest du pays. Du côté de la capitale Kiev, des images satellites montrent que l’armée russe a effectué des mouvements de son convoi stationné depuis plusieurs jours dans le nord-ouest de la ville. Le Haut-Commissariat des droits de l’homme des Nations unies a confirmé vendredi la mort de 564 civils en Ukraine, dont 41 enfants, depuis le lancement de l’offensive russe.
- Notre envoyé spécial à Lviv, Philippe Leblanc, s’est intéressé aux combattants volontaires étrangers qui arrivent en Ukraine. Ils seraient près de 20 000, dont 1000 Canadiens. L’un d’entre eux a expliqué son choix à notre journaliste.
- Le Kremlin autorise des ressortissants syriens à se porter volontaires pour combattre en Ukraine. Les volontaires sont
avant tout des ressortissants du Proche-Orient, des Syriens
, a précisé le Kremlin.Il faut aller à leur rencontre et les aider à rejoindre la zone de combat
, a dit Vladimir Poutine. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a dénoncé l’utilisation à venir par la Russied’assassins syriens
pourdétruire
l’Ukraine. - Le premier ministre Justin Trudeau a achevé sa tournée européenne en annonçant de nouvelles sanctions contre des hommes d’affaires russes.
Ces personnes seront empêchées de faire des affaires au Canada et leurs avoirs seront gelés
, a précisé M. Trudeau. De plus, 32 sociétés militaires russes sont visées également par des sanctions canadiennes. - Dans le sillage des sanctions contre la Russie, les pays occidentaux vont imposer des tarifs douaniers punitifs sur les produits russes. Les produits de luxe comme les vêtements, bijoux ou véhicules seront interdits d’exportation vers la Russie.
- Le Conseil de sécurité a été le théâtre d’accusations entre la Russie et les pays occidentaux au sujet de la présence d’armes biologiques en Ukraine dans des laboratoires soutenus par les États-Unis. Moscou dit détenir la preuve de l’existence de ces laboratoires biologiques, alors que Washington rejette les allégations russes les qualifiant de
théories du complot
. - Alors que la veille, les membres de l’Union européenne avaient exclu toute possibilité d’une adhésion rapide de l’Ukraine comme demandé par le président Voldomyr Zelensky, les Vingt-Sept ont annoncé l’octroi de 500 millions de dollars supplémentaires pour
des armements
et unsoutien à l’armée ukrainienne
. Ces livraisons sont qualifiées dedangereuses
par les Russes. - Au chapitre des réfugiées, le dernier décompte du Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) fait état de plus de 2,5 millions de personnes ayant quitté le pays. Parmi elles, on recense 116 000 ressortissants de pays tiers.
- En Russie, les autorités ont restreint l’accès à Instagram accusé propager la haine et des appels à la violence contre les Russes. Moscou a également engagé des poursuites contre Meta, la maison mère de Facebook et de WhatsApp, l’accusant de propager des appels aux meurtres contre les Russes. La veille, Meta admettait ne pas supprimer tous les messages hostiles à l’armée et aux dirigeants russes, expliquant sa décision par un contexte d’indignation internationale contre l’offensive russe.
- Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé les mères de soldats russes à empêcher que leurs fils soient envoyés à la
guerre
en Ukraine.Je veux le dire encore une fois aux mères russes. Particulièrement, aux mères de conscrits. N’envoyez pas vos enfants à la guerre dans un pays étranger
, a-t-il déclaré dans un nouveau message vidéo diffusé sur Telegram. - La Suisse, fidèle à sa doctrine de neutralité militaire, a décidé d’interdire le survol de son territoire à tous ceux qui souhaitent apporter un soutien militaire aux belligérants en Ukraine. Cette décision ne concerne pas le survol d’avions militaires des parties au conflit ou d’autres États à des fins humanitaires ou médicales, y compris le transport aérien de blessés.