AFP

Dmytro Kouleba accuse le constructeur automobile, dont la Russie est le deuxième marché, de «soutenir une guerre brutale d’agression».

Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a appelé mercredi à un «boycott» mondial du constructeur automobile français Renault en raison de «son refus de quitter la Russie», à la suite de l’invasion de l’Ukraine par les forces de Moscou.

Dmytro Kouleba accuse dans un tweet Renault, dont la Russie est le deuxième marché et où il est présent via la compagnie AvtoVAZ, de «soutenir une guerre brutale d’agression». Il appelle en conséquence «les clients et les entreprises à travers le monde à boycotter le groupe Renault».

Renault refuses to pull out of Russia. Not that it should surprise anyone when Renault supports a brutal war of aggression in Europe. But mistakes must come with a price, especially when repeated. I call on customers and businesses around the globe to boycott Group Renault. pic.twitter.com/STFeafnCoi

— Dmytro Kuleba (@DmytroKuleba) March 23, 2022

Dmytro Kouleba a illustré son tweet avec un montage photo montrant, d’un côté, le «positionnement du groupe Renault» et son slogan «Passion pour la vie» avec un client souriant et, de l’autre, la «position» du constructeur, avec un civil devant une voiture détruite et l’inscription «Sponsor de la guerre de Poutine».

Un peu plus tôt dans la journée, le président ukrainien Volodymyr Zelensky avait exhorté dans une vidéo, devant le Parlement français, les entreprises françaises implantées en Russie à cesser de soutenir «la machine de guerre» russe. Aux côtés de Renault, le chef d’État visait notamment les chaînes de magasins Leroy Merlin et Auchan toujours implantées en Russie. En réponse, Leroy Merlin a redit son intention de rester dans le pays, affirmant qu’une fermeture serait considérée comme une «faillite préméditée», «ouvrant la voie à une expropriation qui renforcerait les moyens financiers de la Russie»