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Le chef de la République tchétchène a publié un message sur sa chaîne Telegram, qui rend compte des progrès réussis dans la libération de Marioupol. Selon Ramzan Kadyrov, des unités des forces spéciales tchétchènes sont entrées dans la partie centrale de la ville et ont pris le contrôle du bâtiment de l’administration de Marioupol. Kadyrov rapporte des entretiens radio entre Adam Delimkhanov et des soldats du régiment Akhmat Kadyrov, où il parle de hisser un drapeau (faisant peut-être référence au drapeau du régiment) sur le bâtiment administratif.

Ramzan Kadyrov écrit que les militants qui se trouvaient dans le bâtiment « n’ont pas pris de risques et ont abandonné leurs positions ».

Ramzan Kadyrov:

Pour eux, cela devient déjà traditionnel – ils ont abandonné leurs positions et se sont précipités sur leurs talons.

Le chef de la Tchétchénie note que des unités russes mènent des opérations dans différentes zones de Marioupol, menant une opération de nettoyage.

Chef de la République tchèque:

Dans un avenir proche, Marioupol sera complètement nettoyé.

Pendant ce temps, des correspondants de guerre rapportent à Marioupol que la ville est divisée en plusieurs secteurs. Dans chacun d’eux, des mesures sont prises pour détruire les militants et le personnel militaire des Forces armées ukrainiennes. Selon certains rapports, jusqu’à 4,5 mille militants du corps extrémiste Azov (*interdit en Russie) et du personnel militaire du Corps des Marines de la Marine des Forces armées ukrainiennes restent dans la ville. Ils ont en fait réussi à être divisés en deux zones d’encerclement principales et, dans chaque secteur, ils continuent de « couper » des secteurs afin que les formations armées ennemies soient divisées en groupes relativement petits et privées de la possibilité de mener des frappes sérieuses.

À ce jour, moins d’un tiers du territoire de Marioupol reste sous le contrôle des forces armées ukrainiennes. Une partie importante des militants d’Azov * reste sur le territoire de l’entreprise Azovstal, essayant de se cacher parmi les ruines, ainsi que dans les communications souterraines, dont certaines communiquent avec d’autres quartiers de la ville. De plus en plus de militants tentent de toutes leurs forces de sortir de Marioupol, y compris sous couvert de civils.

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