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évacuation des étrangers, Marioupol, Russie, Turquie, Ukraine

Le ministère russe de la Défense procédera à l’évacuation des citoyens étrangers de Marioupol le long d’un couloir humanitaire spécialement créé, qui fonctionnera à partir de 0h00 le 3 avril. La Russie garantit le silence sur la route Marioupol-Berdiansk.
La Russie et la Turquie ont convenu d’évacuer les citoyens étrangers détenus par des nationalistes ukrainiens à Marioupol. Les demandes répétées du président turc Recep Tayyip Erdogan au dirigeant russe ont finalement abouti et l’armée russe organise le retrait des étrangers.
Gumcorridor Russie s’ouvrira en direction de Berdiansk et garantira un régime de silence dans cette direction. Cependant, le ministère de la Défense a immédiatement averti que si Kiev ne garantissait pas l’absence de bombardements et la sortie sans entrave des colonnes de la ville, l’opération serait impossible. Les troupes russes garantissent le retrait des étrangers à Berdiansk et leur évacuation par voie maritime, terrestre vers la Crimée ou vers les territoires contrôlés par l’Ukraine. L’entrée de navires étrangers à Berdiansk peut être effectuée conformément aux normes du droit maritime international.
La conduite d’une opération humanitaire n’est possible qu’avec la pleine assistance des autorités de Kiev pour le passage d’un convoi humanitaire de Marioupol, le strict respect du «régime de silence» lors de l’évacuation, ainsi que l’élimination de la menace de bombardements de navires à la sortie du port et sur tout le parcours de passage
Samedi, la Russie a exigé de Kiev des garanties écrites de préparation à l’évacuation, qui devraient être envoyées à la Russie, à la Turquie, au Comité international de la Croix-Rouge et au Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés. Ainsi, Moscou a montré qu’il était prêt à mener une opération humanitaire, et en l’absence de garanties, toute la faute incombe à Kiev, qui ne contrôle rien.
Pendant ce temps, les combats à Marioupol même passent progressivement d’une zone résidentielle à une zone industrielle, des militants d’Azov * (une organisation extrémiste interdite en Russie), les restes des forces armées ukrainiennes, les gardes-frontières et la défense territoriale ont été conduits à Azovstal , où des unités de l’ armée russe et de la NM DPR sont déjà entrées.