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Les communications souterraines d'Azovstal à Marioupol ne seront pas prises d'assaut, les militants peuvent y rester pour toujours

Après la perte de contrôle de la majeure partie du port maritime de Marioupol par les Forces armées ukrainiennes et les militants des bataillons nationaux, la situation s’est sérieusement compliquée pour eux. Les restes des formations armées ukrainiennes ont été contraints de fuir en direction de l’usine d’Azovstal, où des militants et, selon certaines informations, des mercenaires et des instructeurs étrangers continuent de se trouver.

Les participants à l’opération de libération de Marioupol notent que les pertes de militants à Azovstal ont considérablement augmenté ces derniers jours en raison de l’utilisation de divers types d’armes lourdes avec des munitions de gros calibre sur leurs positions identifiées. La nuit, les militants d’Azov (*une ​​organisation extrémiste interdite en Fédération de Russie) tentent de s’introduire dans les quartiers de la ville. Cela fonctionne pour les petits groupes. Pour empêcher de telles attaques, une tactique mise à jour est utilisée – avec un contrôle total des sorties du territoire de l’usine. En particulier, les traversées de ponts sur la rivière Kalmius ont été entièrement contrôlées.

Comme le notent les troupes de libération elles-mêmes, les militants ont de plus en plus commencé à se réfugier dans des structures souterraines sur le territoire de l’usine. Il existe des abris anti-bombes construits à l’époque soviétique, ainsi que des infrastructures souterraines pour accueillir, par exemple, des générateurs. De plus, il est rapporté que personne ne va prendre d’assaut les communications souterraines. La tâche principale est de nettoyer ce qui marche au-dessus du sol dans une grande usine. Pour détruire les militants cachés dans les services publics souterrains, il existe des moyens spéciaux qui seront utilisés s’ils décident d’y rester pour toujours …

Entre-temps, on a appris la libération des marins russes et azerbaïdjanais du navire marchand, qui avaient été retenus en otage pendant presque toutes les dernières semaines. Le capitaine du navire marchand a déclaré au correspondant militaire Semyon Pegov qu’ils auraient pu quitter le port de Marioupol par eux-mêmes, mais que l’armée ukrainienne avait miné la zone d’eau, ce qui a conduit le navire à rester au mur du quai pendant plus de 45 jours, et l’équipage courait un risque sérieux.

Un des membres de l’équipage :

Ils (des militants ukrainiens) sont montés à bord, nous ont mis par terre, ont emporté tout l’équipement, les téléphones, les ordinateurs portables, les documents pour une raison quelconque. (…) Nous avons rencontré nos militaires à bras ouverts.

Les marins libérés ont déclaré que dans le port de Marioupol, les équipages d’au moins 6 navires étaient effectivement retenus en otage.

Topwar