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« Le public a assuré un réseau de protection politique et populaire à la résistance et à ses armes, lors des législatives, grâce à sa participation massive aux législatives et à son vote en faveur des députés désignés par le Hezbollah et ses alliés », c’est ce qu’a affirmé, ce mercredi 18 mai, le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah lors d’un discours abordant les législatives libanaises de dimanche 15 mai.
Sayed Nasrallah a en outre appelé au calme et à la coopération entre les différents blocs parlementaires.
Et d’ajouter : « Les résultats ont révélé qu’aucune partie n’a obtenu une majorité parlementaire, cela est peut-être dans l’intérêt du peuple libanais, afin que toutes les parties politiques assument leur rôle et coopèrent pour résoudre la crise économique et subvenir aux besoins des gens ».
Après trois ans de propagande directe contre la résistance et ses armes, ainsi que contre ses alliés dans les médias (pro-US et pro-saoudiens) et sur les réseaux sociaux, et le paiement de 700 dollars par article.
Et en dépit des pressions économiques et de la création des crises bancaires, dirigées par ( le secrétaire d’État adjoint en charge des affaires du Moyen-Orient des États-Unis) David Shinker, dont il a reconnu les faits.
Nous avons assisté au plus grand pillage dans l’histoire du Liban, perpétré par la majorité des banques et par l’administration USA, à savoir : le pillage des fonds des déposants qui a engendré une grande catastrophe.
Malgré toutes ses pressions et menaces, votre participation massive et enthousiaste a constitué une forte réponse. Les gens ont attendu des heures et dans des files d’attentes avant de pouvoir entrer dans les bureaux des votes.
Les résultats des législatives ont également constitué une réponse à toutes ses pressions. Il en est de même pour le nombre des votants en faveur de la résistance qui a augmenté par rapport aux législatives passées.
Pas de majorité dans le nouveau parlement
Si nous voulons faire une lecture première de la composition du nouveau parlement, nous voyons que la résistance et ses alliés jouissent d’une forte présence au sein du nouveau parlement.
Nous sommes devant un parlement composé de blocs parlementaires et d’indépendants, et il n’y a aujourd’hui aucun groupe politique qui dispose d’une majorité parlementaire.
Aucun groupe ne peut prétendre que la majorité est avec telle ou telle partie. Il y a plutôt des blocs politiques et d’indépendants qui pourraient ultérieurement rejoindre ce camp ou l’autre.
Il se peut qu’il soit dans l’intérêt du Liban et du peuple libanais qu’aucun camp n’obtienne la majorité au Parlement.
Aucun groupe ne pourra régler seul, même s’il obtient une majorité, l’ampleur des crises financières et sociales dans le pays, le chômage, la hausse du prix du dollar et la chute de la valeur de la livre libanaise. Cette crise nécessite de toutes les parties d’assumer leur responsabilité.
Appel au calme et à la coopération
Nous appelons à calmer les polémiques médiatiques, nous sommes tous concernés à apaiser les tensions, bien qu’il restera toujours certaines parties payées en dollars pour pratiquer des provocations et des insultes contre l’autre camp.
Les polémiques n’aboutiront pas à résoudre la crise, dont souffre le Liban et d’autres pays dans le monde: la hausse des prix du carburant, du blé, les conséquences de la guerre en Ukraine…
On ne peut rester en train de se disputer, il faut coopérer et donner une priorité aux dossiers relatifs aux souffrances des gens.Les crises ne peuvent être résolues que par le partenariat et la coopération, loin des rivalités.
Mensonges et intervention des ambassades US et saoudienne
Depuis le début, notre volonté réelle et sérieuse était de tenir les élections, et de parvenir aux meilleures élections possibles. Alors que l’autre camp accusait le Hezbollah et notamment le Courant Patriotique Libre (CPL) et plus ou moins le mouvement Amal de vouloir entraver la tenue des législatives. Si nous avions voulu perturber les élections, nous les aurions perturbées.
Ils ont eu recours à un d’autres mensonges : Comment tenir des élections sous la présence d’armes (de la résistance). Ce mensonge est tombé en 2005 et en 2009, quand votre camp a obtenu la majorité parlementaire au sein de la présence de ces armes.
Pourquoi vous et vos médias fêtent depuis quelques jours les résultats des législatives. Quand est-ce que le menteur aura honte ?
Il y a un autre mensonge, celui de l’occupation iranienne du Liban !
Nous avons assisté à une intervention américaine lors de ces élections, des listes électorales ont été formées dans l’enceinte de l’ambassade US. L’ambassadrice US s’est rendu à certaines urnes. Les US ont dépensé beaucoup d’argent. Il en est de même pour l’ambassadeur saoudiens qui était très actif, et se promenait de village en village tout en distribuant des sacs (d’argent). Cependant, quelqu’un a-t-il vu avez vu l’ambassadeur iranien, ou un des fonctionnaires de l’ambassade iranienne au Liban.
Où est cette occupation ?
Message à l’extérieur et à l’intérieur
Je voudrais m’adresser à l’extérieur et à l’intérieur. Il ne faut pas confondre entre la représentativité populaire et le nombre de députés.
Le régime politique et électoral au Liban est confessionnel. Les 128 sièges parlementaires sont répartis par moitié entre les musulmans et les chrétiens. Les 15 circonscriptions électorales sont elles aussi divisées sur fond confessionnel.
La loi électorale a été modelée de façon confessionnelle et conformément aux intérêts de certains dirigeants politiques.
Le nombre de députés obtenu ne reflète pas la volonté populaire. Mais ce qui importe, c’est le décompte du nombre des votants pour tel ou telle liste électorale.
La loi électorale la plus juste serait de faire du Liban une seule circonscription non confessionnelle avec une représentation proportionnelle, tout en autorisant les votes des jeunes garçons et filles de 18, 19 et 20 ans.
Malgré cela, on entend quelqu’un (Fouad Siniora) soutenu par les ambassades et qui n’a pu obtenir que deux députés prétendre que le peuple libanais a abandonné le Hezbollah.