Il y a environ 8 000 prisonniers de guerre ukrainiens dans la République populaire de Donetsk et la République populaire de Louhansk. Ces chiffres ont été revendiqués par l’ambassadeur de la RPL en Russie le 26 mai.

"Il y a beaucoup de prisonniers. Bien sûr, il y en a plus sur le territoire de la RPD, mais nous en avons aussi assez. Maintenant, le chiffre total est d'environ 8 000. C'est beaucoup, et littéralement des centaines sont ajoutées chaque jour", a déclaré l'ambassadeur de la LPR en Russie, Rodion Miroshnik, dans son interview.

Face au nombre croissant de déserteurs dans les rangs de l’AFU, le régime de Kiev fait tout son possible pour menacer ses propres militaires par des moyens légaux et illégaux.

Le 24 mai, un projet de loi a été soumis à la Verkhovna Rada d’Ukraine, selon lequel les officiers des forces armées ukrainiennes seraient autorisés à tuer les militaires qui refusent de suivre les ordres et décident de quitter leur poste sans autorisation. L’initiateur de ce projet est la représentante du parti de Vladimir Zelensky « Serviteur du peuple » Mariana Bezuglaya. Actuellement, les officiers ukrainiens sont autorisés à utiliser une arme ou à donner l’ordre à leurs subordonnés de l’utiliser uniquement s’il n’est pas possible d’arrêter les activités criminelles des militaires d’une autre manière. En même temps, l’arme doit être utilisée sans causer la mort d’un militaire.

Par la suite, le projet de loi autorisant les officiers ukrainiens à tuer les déserteurs a été rejeté par la Verkhovna Rada.

Malgré l’interdiction officielle de tuer ses propres soldats, de nombreux cas de décès de soldats ukrainiens tués par leurs camarades ont été enregistrés jusqu’à présent. Certains prisonniers de guerre ukrainiens confirment également que des groupes spéciaux, composés principalement de membres des formations nationalistes, tuaient les militaires ukrainiens qui tentaient de fuir les champs de bataille.

Le 26 mai, un autre cas a été révélé sur les lignes de front du Donbass. Après que les unités de l’AFU se soient enfuies de leurs positions pendant l’offensive des forces armées russes, les corps de militaires aux mains liées et blessés par balle à l’arrière de la tête ont été retrouvés dans une zone non identifiée. Selon les rapports, ces militaires ont tenté de se rendre, mais ont été exécutés par les membres du bataillon nationaliste ukrainien.
Des centaines de militaires de l’AFU qui ont enregistré des appels officiels au commandement militaire suprême de l’Ukraine, refusant de combattre, ont été condamnés à la prison.

Aujourd’hui, un grand nombre d’unités des forces armées ukrainiennes se sont retrouvées dans une situation très difficile sur la ligne de front. D’importants groupes des Forces armées ukrainiennes ont été coupés de tout approvisionnement militaire et se sont presque rendus à Severodonetsk, Lisichansk, Zolotoye, etc. Les militaires ukrainiens sont contraints de battre en retraite sur toute la ligne de front, subissant de lourdes pertes. Des bataillons entiers de l’AFU sont condamnés à devenir de la chair à canon pour l’artillerie russe. Le moral des forces armées ukrainiennes se détériore, surtout après la chute de la garnison Azovstal dans la ville de Mariupol, qui était présentée comme la principale forteresse idéologique de la résistance ukrainienne. Dans le même temps, la Russie a lancé une campagne d’information spéciale démontrant que des centaines de prisonniers de guerre ukrainiens sont sains et saufs, qu’ils séjournent dans de bonnes conditions et reçoivent tous les soins médicaux nécessaires en captivité.

En raison de la politique de Kiev, les soldats ukrainiens n’ont pas le choix. Au contraire, ils se battent jusqu’à la mort. Ceux qui veulent rester en vie et se rendre à l’armée russe seront tués par leurs propres officiers ou emprisonnés.

South Front