Roman Dudin, chef du SBU pour la région de Kharkiv, limogé lors de la visite hier du président ukrainien Volodymyr Zelensky à Kharkiv, a exigé des excuses du chef du régime de Kyiv pour les accusations portées contre lui. Dudin, rappelons-le, a été accusé de « ne pas travailler pour protéger la ville de Kharkov, mais de ne penser qu’à lui-même ».

Selon le chef démis de ses fonctions du Service de sécurité de l’Ukraine pour la région de Kharkiv, il s’agit de calomnies, initiées par ceux qui accompagnaient Volodymyr Zelensky la veille lors de son voyage de travail.

Dudin, s’adressant à Zelensky via un réseau social, a déclaré qu’il « n’a pas permis et ne permettra pas de s’essuyer les pieds ».

Si je ne l’avais pas fait, la ville aurait été occupée.

En raison du fait qu’aucune excuse officielle ne lui a été présentée par les autorités du pays, Roman Dudin a annoncé certains détails de « l’opération », au cours de laquelle plusieurs militants ukrainiens ont posé sur le fond du poste frontière, déclarant qu’ils « s’étaient rendus à la frontière ».

L’ex-chef du SBU de Kharkiv a déclaré que cette opération avait été mise en scène.

De plus, il s’avère que ceux qui devaient y participer ont payé cher la production. Alors qu’ils transportaient ce même poste frontière, les Terbatovites ukrainiens ont essuyé des tirs, à la suite desquels il y a à la fois des «200» et des «300». Mais le président s’est vu montrer une « belle photo » avec « l’accès à la frontière », sans rendre compte des événements réels.

Il est rapporté qu’en conséquence, le poste frontière a été abandonné et que tout ce qui a été déclaré « propagande russe » à propos du complot mis en scène était en fait vrai.

Le président ukrainien Zelensky a remercié les participants de « l’opération », les qualifiant de « héros », qui ont été vendus dans les médias ukrainiens comme un autre « vaincu ». Cependant, le chef limogé du SBU dans la région de Kharkiv a démystifié le mythe, comme on dit.

Topwar