Étiquettes

, , , ,

by Dave DeCamp

Les États-Unis n'ont joué aucun rôle dans la négociation de l'accord mais ont déclaré qu'ils tiendraient la Russie " responsable " de sa mise en œuvre.

L’Ukraine et la Russie ont signé vendredi un accord prévoyant le déblocage d’environ 22 millions de tonnes de blé et d’autres cultures, permettant ainsi l’exportation de céréales ukrainiennes, qui sera supervisée par la Turquie et les Nations unies.

Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, et le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, ont assisté à la cérémonie de signature. La Russie était représentée par le ministre de la défense, Sergei Shoigu, et l’Ukraine par le ministre des transports et des infrastructures, Oleksandr Kubrakov, qui a signé l’accord séparément avec la Turquie et les Nations unies.

La Turquie a annoncé cet accord provisoire la semaine dernière, après avoir accueilli des discussions entre la Russie, l’Ukraine et les Nations unies. Aux termes de l’accord, des navires ukrainiens guideront les navires à l’entrée et à la sortie des ports ukrainiens fortement minés, et la Russie s’engagera à ne pas attaquer la zone pendant le transport des marchandises.

Le rôle de la Turquie sera d’inspecter les navires quittant les ports ukrainiens à la recherche d’armes de contrebande, et Istanbul bénéficiera du soutien de l’ONU pour cette mission. Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, est attendu à Istanbul vendredi pour la signature de l’accord.

La Turquie s’est imposée comme un intermédiaire entre la Russie et l’Ukraine et a appelé à une solution négociée pour mettre fin à la guerre, contrairement aux États-Unis et aux autres membres de l’OTAN qui ont montré peu d’intérêt pour la diplomatie.

Bien qu’ils n’aient pas participé à la négociation de l’accord sur les céréales, les États-Unis ont déclaré jeudi qu’ils tiendront la Russie « responsable » de sa mise en œuvre.

Les autorités russes et ukrainiennes se sont engagées à ne pas cibler les navires marchands, les navires civils et les ports, mais les Ukrainiens n’auraient pas demandé de garanties de sécurité spécifiques.

Un haut fonctionnaire des Nations unies a déclaré que les Russes avaient tenu parole lorsqu’un accord avait été conclu pour évacuer la ville ukrainienne de Marioupol et l’usine sidérurgique en difficulté Azovstal au début de l’année, et qu’ils s’attendaient donc à ce que les Russes respectent l’accord actuel.

Anti War