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Guerre en Ukraine, Lavrov, missiles Harpoon, navire de guerre Ukranien
Selon le haut diplomate, les cibles de la frappe étaient un bateau de combat de la marine ukrainienne et un dépôt de munitions contenant des missiles antinavires Harpoon récemment livrés.

OYO /République du Congo/, 25 juillet. /TASS/. Les engagements de la Russie dans le cadre des accords sur les céréales conclus à Istanbul ne l’empêchent pas de poursuivre son opération militaire spéciale en Ukraine, ce qui a été confirmé par les Nations unies, a déclaré lundi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov à l’issue de sa visite en République du Congo.
« Nos collègues occidentaux ont développé les compétences nécessaires pour présenter n’importe quelle nouvelle de manière tordue, de façon à faciliter son utilisation contre la Russie. Ce n’est pas une surprise pour moi. Quant à l’épisode <…> d’Odessa, il n’y a rien dans les labilités auxquelles la Russie s’est engagée, y compris dans le cadre des accords signés le 22 juillet à Istanbul, qui puisse nous empêcher de poursuivre l’opération militaire spéciale et de frapper les infrastructures militaires et autres cibles militaires », a-t-il déclaré. « Et les représentants du secrétariat des Nations unies, d’ailleurs, si je comprends bien, ont confirmé hier cette interprétation des documents. »
Selon M. Lavrov, après la frappe russe sur l’infrastructure militaire du port d’Odessa, les missiles de croisière antinavires Harpoon ne représentent aucune menace pour la Russie. « Quant aux cibles touchées par les armes de haute précision, elles sont situées dans une partie distincte du port d’Odessa, la partie dite militaire. Les cibles étaient un bateau de combat de la marine ukrainienne et un dépôt de munitions contenant des missiles antinavires Harpoon récemment livrés. Ces missiles ont été livrés pour menacer la flotte russe de la mer Noire. Aujourd’hui, ils ne constituent plus une menace », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le haut diplomate russe a souligné qu’il n’y avait aucun obstacle aux expéditions de céréales conformément aux accords d’Istanbul. « Des experts objectifs ont confirmé ce que nous disons depuis le début, à savoir que le terminal céréalier du port d’Odessa est situé loin de la partie militaire et qu’il n’y a pas d’obstacles à l’expédition de céréales vers les contractants conformément aux accords d’Istanbul et que nous n’en avons pas créé », a-t-il souligné.
Le porte-parole du ministère russe de la Défense, le lieutenant-général Igor Konachenkov, avait précédemment indiqué que les forces russes avaient effectué une frappe avec des armes de précision contre les locaux de l’usine de réparation navale d’Odessa, détruisant un navire de guerre à quai et un dépôt de missiles Harpoon fournis par les États-Unis. La frappe a mis hors d’état de nuire les capacités de production de l’entreprise pour la réparation et la modernisation des navires de la marine ukrainienne, a ajouté le général.
Un ensemble de documents visant à résoudre le problème de l’approvisionnement en nourriture et en engrais sur les marchés mondiaux a été signé le 22 juillet à Istanbul. En vertu du mémorandum Russie-ONU, les Nations unies s’engagent à œuvrer à la levée des restrictions anti-russes qui entravent les exportations de produits agricoles et d’engrais. Un autre document envisage un mécanisme d’exportation de céréales à partir des ports de la mer Noire contrôlés par l’Ukraine. Un accord entre la Russie, la Turquie et les Nations unies prévoit la création d’un centre de coordination quadrilatéral chargé de fouiller les navires transportant des céréales afin de prévenir la contrebande d’armes et d’éviter les provocations.
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