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Par RFE/RL staff

M. Raisi : l’AIEA doit abandonner son enquête nucléaire ou l’Iran ne signera pas l’accord nucléaire.
Raisi ne voit toujours pas la nécessité de rencontrer le président américain Biden.
L’Agence internationale de l’énergie atomique a qualifié les traces de matières nucléaires de question de « garanties ».

Le président iranien Ebrahim Raisi affirme qu’il ne peut y avoir de relance d’un accord nucléaire avec les superpuissances mondiales si l’organisme de surveillance nucléaire des Nations unies ne met pas fin à son enquête sur l’origine des matières nucléaires trouvées sur trois sites iraniens non déclarés.

Lors d’une conférence de presse organisée à Téhéran pour marquer sa première année au pouvoir le 29 août, M. Raisi a également déclaré qu’il ne voyait toujours aucune raison de rencontrer le président américain Joe Biden, même si les deux hommes seront présents à l’Assemblée générale des Nations unies le mois prochain.

« Sans le règlement de la question des garanties, parler d’un accord [sur un pacte nucléaire rénové] n’a aucun sens », a déclaré M. Raisi.

L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a qualifié les traces de matières nucléaires de question de « garanties ».

M. Raisi a succédé au président à deux mandats Hassan Rohani après avoir remporté les élections d’août 2021.

Dès son élection, Raisi a répondu à une question visant à savoir s’il rencontrerait Biden, qui a succédé à Donald Trump, le président américain qui a retiré unilatéralement son pays de l’accord nucléaire de 2015, en répondant simplement : « Non. »

Interrogé sur la même question le 29 août, Raisi a ajouté quelques mots à sa réponse, bien que la ligne de fond soit restée la même.

« Il n’y a aucun avantage à une rencontre entre nous et lui », a déclaré Raisi. « Ni pour la nation iranienne, ni pour les intérêts de notre grande nation ».

Depuis que les États-Unis se sont retirés du pacte en 2018 et ont commencé à réimposer des sanctions paralysantes à l’Iran, Téhéran a progressivement fait marche arrière sur ses propres engagements envers l’accord.

L’accord a été conçu pour empêcher l’Iran de construire une bombe nucléaire. Téhéran insiste sur le fait que son programme nucléaire est uniquement destiné à des fins civiles.

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