04.09.2022 (16:15)

Lors de la préparation par le régime de Kiev et ses sponsors occidentaux de l’opération visant à s’emparer de la centrale nucléaire de Zaporizhzhya le 1er septembre de cette année, les « représentants des médias de masse » d’Ukraine, des États-Unis et du Royaume-Uni, spécialement sélectionnés et formés, ont dû informer la communauté internationale, en présence de la mission de l’AIEA, du transfert de la centrale sous le contrôle de Kiev.

À cette fin, comme l’a confirmé la déclaration publique de Zelensky du 2 septembre, le régime de Kiev avait, sans arrangement préalable, attaché des voitures avec des journalistes ukrainiens et occidentaux au cortège de l’AIEA.

La tentative de cette provocation a été faite par Kiev contrairement au scénario de la mission, qui avait été documenté par le Secrétariat de l’AIEA et le Département de la sûreté et de la sécurité des Nations unies.

Selon les documents détaillés et convenus, l’accès au territoire contrôlé par la Russie dans la région de Zaporizhzhya devait être strictement basé sur les listes préalablement soumises au ministère russe de la Défense par le département de la sûreté et de la sécurité des Nations unies.

Aucun représentant des médias ukrainiens ou autres, qui était censé accompagner le cortège des experts de l’AIEA depuis le territoire contrôlé par Kiev jusqu’à la centrale nucléaire de Zaporizhzhia le 1er septembre de cette année, ne figure sur les listes convenues de la mission.

Dans ces conditions, toutes les personnes non autorisées ont été arrêtées et n’ont pas été autorisées à franchir la ligne de démarcation en même temps que le cortège de l’AIEA, afin de respecter le protocole de sécurité de la mission.

Parallèlement, à la demande du secrétariat de l’AIEA, pour couvrir les travaux de la mission à la centrale nucléaire de Zaporizhzhia, la partie russe a fait en sorte que plus de 60 représentants des médias, notamment de France, des États-Unis, de Chine, du Danemark, du Japon, d’Allemagne, de Turquie, du Qatar, des Émirats arabes unis, de Corée du Sud et du Vietnam, se rendent à la centrale.

Le matin du 1er septembre de cette année, les journalistes de ce pool qui sont arrivés à Energodar ont assisté directement à la tentative ratée des saboteurs ukrainiens de prendre d’assaut la centrale nucléaire de Zaporizhzhia et, se réfugiant dans un abri anti-bombes, ont personnellement observé un bombardement massif de la centrale nucléaire et des zones résidentielles d’Energodar par l’artillerie des forces armées ukrainiennes.