Ces informations sont encore préliminaires, a déclaré Vladimir Rogov, membre du conseil principal de l’administration militaro-civile de la région de Zaporozhye.

MOSCOU, 4 septembre. /Les membres de la mission de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), qui travaillent toujours à la centrale nucléaire de Zaporozhye, prévoient de partir le 6 septembre, mais pourraient prolonger leur séjour à la centrale, a déclaré dimanche Vladimir Rogov, membre du conseil principal de l’administration militaro-civile de la région de Zaporozhye.

« En ce qui concerne la mission. Elle travaillera jusqu’au 5 [septembre] provisoirement, c’est-à-dire que demain ils travaillent encore, et le 6 ils partent. C’est encore préliminaire. Ils peuvent prolonger leur séjour », a-t-il déclaré sur les ondes de la radio Komsomolskaya Pravda.

Selon lui, les membres de la mission « font maintenant des enquêtes continues ». M. Rogov a expliqué que les employés de la centrale nucléaire accordent une attention particulière au respect de la réglementation. « En fait, toutes ces années, ils ont enfoncé des clous avec un microscope, si nous parlons des règles de fonctionnement de la centrale nucléaire de Zaporozhye, ils en ont pressé tout le jus », a-t-il déclaré. Selon lui, l’entretien de routine a été mal fait ou a été simplement imité en repeignant les équipements.

M. Rogov a également confirmé les informations selon lesquelles certains experts de l’AIEA pourraient rester à la centrale de manière permanente. « Les discussions selon lesquelles ils pourraient rester sont vraiment en cours. Personnellement, je ne vois pas d’obstacle à ce qu’ils restent, à ce qu’ils travaillent », a-t-il déclaré.

Alexander Volga, chef de l’administration militaro-civile d’Energodar, a déclaré samedi à l’agence TASS que 13 personnes restaient à la centrale nucléaire et seraient en ville jusqu’au 5 septembre.

Le 1er septembre, la mission de l’AIEA est arrivée à la centrale nucléaire de Zaporozhye. Selon Rafael Grossi, directeur général de l’AIEA, les inspecteurs internationaux ont pu obtenir des données clés sur la situation de la centrale, mais poursuivent leur travail, car de nombreuses questions nécessitent une discussion plus détaillée. M. Grossi s’est également entretenu avec les habitants d’Energodar, qui lui ont remis une pétition demandant l’arrêt des provocations ukrainiennes contre la centrale.