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AFP

Les autorités iraniennes ont annoncé mercredi avoir inscrit sur leur liste noire des entités et individus britanniques, quelques jours après que Londres a imposé des sanctions à la police des mœurs iranienne au sujet de la mort de Mahsa Amini.

Le 10 octobre, le Royaume-Uni a annoncé des sanctions contre la police des mœurs et des responsables politiques et sécuritaires iraniens, les accusant de réprimer les manifestations. Selon un communiqué du ministère iranien des Affaires étrangères, parmi les sept institutions visées par les sanctions figurent le National Cyber Security Centre britannique et le quartier général des communications du gouvernement (GCHQ, l’agence britannique de renseignement et de sécurité). « Leurs actions ont entraîné des émeutes, des violences et des actes terroristes contre la nation iranienne », a affirmé le ministère.

Les organisations et individus ont été « inscrits sur la liste noire pour leurs actions délibérées de soutien au terrorisme et aux groupes terroristes, d’incitation au terrorisme, de propagation de la violence et de la haine et de violation des droits de l’Homme », selon la même source. BBC Persian et Iran International, deux chaînes en langue persane basées au Royaume-Uni et considérées comme « hostiles » par l’Iran, ont également été classées sur la liste noire. Parmi les neuf individus sanctionnés figurent des membres du Parlement dont Thomas Tugendhat, d’après le ministère.

Les sanctions comprennent une interdiction de visa et la « saisie de leurs biens et avoirs » en Iran, a-t-il ajouté. L’Iran avait convoqué l’ambassadeur britannique à Téhéran à la suite des sanctions de Londres, dénoncées comme « une ingérence dans les affaires internes de l’Iran ». Les Etats-Unis, le Canada et l’Union européenne ont aussi imposé des sanctions à l’Iran.