25.10.2022 18:57

En réponse à l’incorporation absolument légale des régions de la DNR, de la LNR, de Zaporozhye et de Kherson à la Russie, l’Union européenne a adopté le 6 octobre de nouvelles mesures restrictives visant à freiner le développement de notre pays. Nous considérons que de telles actions unilatérales de l’UE sont illégitimes et portent atteinte aux prérogatives juridiques internationales du Conseil de sécurité de l’ONU. Dans le même temps, l’Union européenne a ignoré pendant de nombreuses années la discrimination ouverte et l’extermination par le régime de Kiev de la population russe et russophone des régions en question.

L’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), qui a approuvé une autre résolution anti-russe lors de sa réunion du 13 octobre et qui contient des appels inacceptables aux États du CdE, adhère également à cette ligne extrêmement agressive. Cela ne fait que confirmer la justesse de la décision prise par la Russie en mars de cette année de quitter le Conseil de l’Europe, qui a perdu son objectivité et a délibérément omis de remarquer les horreurs que le régime de Kiev commet dans le Donbas depuis huit ans en bombardant les civils.

En réponse aux actions inamicales de la partie russe, la liste des représentants des pays membres de l’Union européenne a été élargie. Conformément à la loi fédérale n° 114-FZ du 15 août 1996 « Sur l’ordre de sortie et d’entrée dans la Fédération de Russie », l’entrée sur le territoire de notre État est interdite.

Il s’agit, entre autres, de représentants de structures commerciales européennes de production d’armes et d’équipements militaires impliqués dans la fourniture de leurs produits au régime de Kiev. Des restrictions ont également été imposées à certains députés de l’APCE.

Nous réaffirmons que toute action inamicale de la part des pays occidentaux continuera à recevoir une réponse rapide et appropriée.

Ministère Russe des Affaires Etrangère