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Une crise des crises

« Nous sommes en train de traverser une crise, des crises même ». « La guerre revient en Europe. Cette crise a des conséquences multiples sur l’énergie. D’abord, on a eu peur de ne pas en avoir assez hiver, on s’est organisés collectivement sur les prix : prix de l’énergie, prix de l’alimentation. (…) Ça touche la vie de beaucoup de nos compatriotes, qui ont du mal. Pour traverser cette tempête, on doit protéger les plus faibles, nos étudiants, les familles les plus modestes, nos entreprises les plus fragiles, mais aussi notre industrie. On doit pousser ceux qui ont plus de force à encore faire mieux. Et puis, on doit aussi garder notre cap qui est d’avoir une France plus forte et plus juste et donc de préparer cet avenir qui est le nôtre. »

Inflation

« On traverse aujourd’hui une inflation qui est la conséquence de notre dépendance.. Elle est en train de se diffuser, mais nous l’avons mieux maîtrisée que nombre de nos voisins. »

« La crise que nous sommes en train de traverser, c’est 85 milliards d’euros de revenus de la nation en moins. Un peu plus de la moitié de ce choc a été pris par l’Etat, avec les boucliers, les hausses de revenus, les indexations, 40 % par les entreprises, 5 ou 6 % par les ménages. »

Eenergie

« Il y aura une hausse de 15 % [prix de l’électricité] dans les premiers mois. Ça a été dit par la première ministre. C’est beaucoup, mais quand je regarde ce que ça devrait être, c’est beaucoup moins. C’est-à-dire que ça devrait être des hausses de plus de 100 %. Nous avons eu 25 euros par mois en moyenne, pour un ménage, de hausse du prix du gaz, au lieu de 200 euros – ce qui arrive chez beaucoup de nos voisins. Nous avons déjà amorti, nous allons continuer d’amortir. Là où il aurait dû y avoir 100 % de hausse, l’électricité, le gaz, ce sera 15 %. C’est dur, mais on doit tenir. L’Etat va prendre sa part et continuera à le faire. Il va continuer en 2023. »

Les salaires

« Nous avons mis en place une prime défiscalisée que l’on a montée jusqu’à 2 000 euros. (…) Les augmentations de salaires, ce n’est pas l’Etat qui les décide. Nous ne sommes pas dans une économie administrée. (…) Moi, je suis pour qu’il y ait dans les entreprises une négociation sociale qui permette, quand les choses vont bien, que le cycle est bon, d’augmenter les salaires et de partager la valeur. »

« Je crois dans le dialogue social au niveau de l’entreprise. Le message que je fais passer aux chefs d’entreprise : il n’y a pas de valeur durable si elle n’est pas partagée. (…) Nous voulons faire le dividende-salarié : quand il y a une augmentation des dividendes pour les actionnaires, il doit y avoir un mécanisme similaire pour les salariés. »

Les Retraites

« A partir de l’été 2023, on devra décaler l’âge légal de départ de quatre mois par an. Ce qui veut dire que là où nous sommes aujourd’hui, à 62 ans, on passera à horizon 2025 à 63 ans, à horizon 2028 à 64 ans, et à horizon 2031 à 65 ans. »

« Si nous ne faisons pas aujourd’hui de réforme des retraites, il y a deux autres façons de financer [notre système de retraites]. Soit vous augmentez vos cotisations retraites pour les travailleurs, ce qui veut dire qu’en 2027, en moyenne par travailleur, il faudra payer 400 euros de plus par an de cotisations retraite. C’est du pouvoir d’achat en moins. Une autre manière de faire, si on ne faisait pas la réforme, c’est de baisser les pensions. C’est insupportable pour nos retraités. »

« Donc, il n’y a qu’un moyen de faire si on est lucide : comme nous vivons plus longtemps, c’est de travailler plus longtemps. Parce que notre système, je le rappelle, c’est nous, actifs, qui payons les retraites de nos retraités. Je suis ouvert. Le tout, c’est que notre modèle retombe sur ses pieds et que nous, actifs, on finance bien la retraite de nos retraités, Donc oui, il y a une concertation, mais pas pour ne rien faire. »

Motion de censure

« Ce qui me met en colère c’est le cynisme et c’est le désordre. C’est ça, ce qui s’est passé, c’est qu’ils ont prouvé une chose : ils n’ont pas de majorité, mais ils ont surtout prouvé quoi ? Qu’ils étaient prêts, socialistes, écologistes, communistes et LFI, à se mettre main dans la main avec le Rassemblement national alors qu’il y a la guerre en Europe. Ils ont montré une chose : ils ne sont pas du côté du mérite, de l’ordre, du travail, de la solution de l’avancée. Ils sont du côté du désordre et du cynisme. Et je vous le dis, ça ne mènera à rien parce que ces gens-là ne sauront pas demain gouverner ensemble. »

« J’ai vu en même temps ces derniers jours au Parlement qu’il y a des députés d’un groupe intermédiaire du centre, qu’on appelle Liot, qu’il y a les parlementaires Les Républicains qui n’ont pas voté cette motion de censure. (…) Moi, je pense qu’avec ces parlementaires-là, qui aujourd’hui ne sont pas dans la majorité, le gouvernement et la majorité à l’Assemblée ont intérêt à travailler pour passer la réforme sur le travail, la réforme sur les retraites, la réforme sur l’immigration que nous allons faire, la réforme que nous allons faire sur les énergies renouvelables. Et, oui, je souhaite qu’il y ait une alliance. »

Immigration

 Nous devons réformer en profondeur nos lois pour pouvoir mieux accueillir ceux que l’on veut accueillir et pouvoir plus vite raccompagner [les autres] dans leur pays. »

« On va durcir les choses avec les pays d’origine pour aller vers [un taux de reconduite à la frontière] de 100 % pour ceux qui sont les plus dangereux. » Ainsi,il faut « lier » cette discussion avec une partie du montant de « l’aide au développement » versée aux pays d’origine.

« je ne ferai jamais un lien existentiel entre l’immigration et l’insécurité ». « Mais, quand on regarde la délinquance, par exemple à Paris, oui l’immigration illégale est très présente dans les faits de délinquance. »