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Amélie de Montchalin (ici le 28 novembre 2019) à l’OCDE, et les les accusations de copinage sont relancées

Une nouvelle mission après la déroute aux législatives. L’ancienne ministre Amélie de Montchalin a été nommée ce mercredi 23 novembre ambassadrice auprès de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), comme cela figure au compte rendu du Conseil des ministres tenu le même jour

Après sa défaite électorale, l’ancienne députée âgée de 37 ans et militante au parti présidentiel Renaissance, avait dû quitter le gouvernement, conformément à une règle non écrite mais maintenue en vigueur par le président Emmanuel Macron. Et depuis le scrutin, le chef de l’État s’échine à trouver un point de chute à nombreux de ses anciens ministres.

Avec la nomination d’Amélie de Montchalin à l’OCDE, le Conseil des ministres a également entériné l’arrivée de l’ancien chef du gouvernement Jean Castex à la tête de la RATP. Quelques jours auparavant, Christophe Castaner héritait, lui, du poste de président du conseil d’administration de la Société concessionnaire française pour la construction et l’exploitation du tunnel routier sous le Mont-Blanc après avoir été nommé au grand port maritime de Marseille.

Avant eux, l’ancienne ministre de la Santé Brigitte Bourguignon, également battue aux dernières législatives, avait quant à elle été nommée à l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) fin août.

« La république des copains, épisode 8757 », fustige par exemple le député insoumis Thomas Portes, sur Twitter, en ajoutant : « D’un côté, ça baisse les indemnités des chômeurs, de l’autre, ça recase ses amis. Gouvernement de la honte au service des riches. » « Pour les macronistes, diminuer la période d’indemnisation chômage de 25 %… Zéro problème ! Ils sont tous recasés très vite dans des multinationales ou les hautes institutions », ajoute sa collègue Aurélie Trouvé.