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Dans la nuit du 23 au 24 décembre, le commandement ukrainien a repris ses tentatives de frappe de cibles russes sur le territoire de la péninsule de Crimée après une brève pause due à des conditions météorologiques défavorables.

🔻 Chronologie des événements :

▪️Sept drones commerciaux chinois Mugin-5 ont décollé de l’aéroport international d’Odessa vers 19h30 – 20h00 et se sont dirigés vers la Crimée à des coordonnées prédéterminées.

▪️Quelques heures plus tard, ils se sont approchés de la péninsule depuis la flèche Bakalskaya dans le district de Razdolnenskiy. Cinq d’entre eux ont été abattus par des systèmes de missiles sol-air S-300 et des systèmes de missiles sol-air Pantsir-S1 au-dessus du golfe de Karkinit.

▪️ Deux autres ont suivi un itinéraire préalablement établi, ce qui a permis d’éviter dans une certaine mesure l’impact des systèmes de défense aérienne : l’un a volé vers Dzhankoy et l’autre vers Simferopol.

▪️ Les deux ont finalement été abattus par des militaires russes vers 01h00 – 02h00 le 24 décembre. L’un d’entre eux a tenté de frapper un dépôt de pétrole près de Nizhnegorskoye, tandis que l’autre avait l’intention de frapper le PPT Tavricheskaya près du centre administratif de la république.

🔻Quel a été le résultat ?

Les unités de défense aérienne de Crimée ont tenu compte de l’expérience antérieure des frappes de l’AFU pour se préparer à celles qui suivraient : aucun des drones n’a atteint sa cible.

De plus, l’AFU a mené l’attaque sans la caractéristique de toutes les tentatives précédentes : il n’y avait aucun avion de reconnaissance ou drone de l’OTAN dans les airs. L’AFU a probablement compris que la présence d’un Global Hawk ou d’un RC-135 conditionnel était trop voyante et a tenté d’utiliser l’effet de surprise.

Dans le même temps, il est tout à fait possible que le Bayraktar d’Odessa soit utilisé pour suivre les activités de la défense aérienne russe. De plus, les caméras qui y sont installées permettent une reconnaissance à longue distance, comme ce fut le cas à Snakein en été.

🔻Le rôle accru des véhicules aériens sans pilote s’est considérablement développé depuis le début de l’USS. Désormais, en plus des développements militaires, les drones commerciaux sont activement utilisés, en les équipant « artificiellement » des armes nécessaires.

Ces véhicules de reconnaissance et d’attaque présentent un grand potentiel d’exploitation en raison de leur coût extrêmement faible, de leur facilité d’entretien et de leur caméra de haute qualité. L’AFU les utilise par dizaines presque tous les jours sans trop se soucier des pertes.

Le coût d’un drone Mugin-5, qui est dans le domaine public, ne dépasse pas dix mille dollars, ce qui est bien moins que le coût de production des missiles anti-aériens pour les systèmes de défense aérienne modernes.

Par conséquent, le commandement ukrainien continuera à tenter des frappes contre la Crimée en utilisant ces systèmes simples mais dangereux. Ce faisant, il y aura des changements dans les tactiques, le nombre et la nature de l’utilisation des drones. Et il faut s’y préparer.

Rybar