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Des milliers de manifestants dans les rues de Paris.
Des milliers de manifestants dans les rues de Paris s’opposent à la réforme de la retraite suivant laquelle l’âge pour la prendre passerait de 62 à 64 ans en 2030.Photo : Reuters / BENOIT TESSIER

Reuters

Des milliers de personnes se sont rassemblées samedi à l’appel de La France insoumise (LFI) et d’organisations de jeunesse pour manifester contre le projet de réforme des retraites du gouvernement.

Selon LFI, 150 000 personnes ont défilé à Paris. La préfecture de police a indiqué qu’elle ne donnerait pas d’estimation de participation, la manifestation ayant été organisée par un parti politique, a rapporté BFM TV.

Les manifestations se sont généralement déroulées dans le calme, à l’image de la première grande mobilisation organisée jeudi à l’appel des syndicats.

Des partis de gauche comme le Nouveau Parti anticapitaliste (NPA) ou Europe Écologie-Les Verts (EELV) ont également participé aux rassemblements.

Les syndicats ont appelé à une nouvelle journée de grève nationale et de manifestations le mardi 31 janvier pour inscrire dans la durée le mouvement de contestation.

Perdre sa vie à essayer de la gagner

Les manifestants s’opposent au projet du gouvernement, qui prévoit notamment le report de l’âge légal de départ à la retraite de 62 à 64 ans en 2030.

« La retraite à 64 ans, ça veut dire en fait partir de son travail et aller directement au cimetière pour la plupart des gens. »

Sadia Lakel, une manifestante de 53 ans qui défilait à Toulouse

Il faut continuer le combat parce que sinon, c’est nous-mêmes qui allons souffrir, et nos enfants aussi. Et on n’a pas le droit de laisser passer ça, a-t-elle ajouté.

Certains manifestants brandissaient des pancartes sur lesquelles on pouvait lire des slogans comme Perdre sa vie à essayer de la gagner ou Macron nuit à votre santé.

Le gouvernement prévoit présenter sa réforme des retraites en conseil des ministres le 23 janvier, avant un examen prévu début février à l’Assemblée nationale où Emmanuel Macron ne dispose plus de la majorité absolue, mais compte sur le soutien de la droite pour faire adopter le texte.