Étiquettes
Approvisionnement en énergie, Électricité, Énergie nucléaire, Combustibles, Guerre en Ukraine, Sanctions
L’UE s’en prend à l’industrie nucléaire russe, qui a jusqu’à présent été épargnée par les sanctions.

Par Victor Jack
La Hongrie opposera son veto à toute sanction européenne contre le secteur nucléaire russe, a déclaré vendredi le Premier ministre du pays, Viktor Orbán.
« Nous n’autoriserons pas de sanctions qui augmenteraient encore l’inflation hongroise », a-t-il déclaré à la radio publique. « Je ne laisserai pas l’énergie nucléaire être incluse dans le champ des sanctions. »
Les commentaires du dirigeant hongrois interviennent alors que l’Estonie, la Lettonie, la Lituanie et la Pologne poussent fortement en faveur de sanctions contre l’industrie nucléaire russe et l’entreprise publique Rosatom, selon un document vu par POLITICO.
La Commission n’a pas encore fait de proposition formelle, mais elle prend des mesures en vue d’un dixième train de sanctions contre Moscou, qu’elle souhaite faire coïncider avec le premier anniversaire de l’invasion totale de l’Ukraine par la Russie, le 24 février.
Les ambassadeurs de l’Union européenne doivent entamer vendredi de nouvelles discussions sur les sanctions.
Le secteur nucléaire moscovite a jusqu’à présent échappé aux sanctions de l’UE, notamment parce que Rosatom fournit toujours du combustible aux réacteurs de plusieurs pays membres, dont la Finlande et la Bulgarie.
La centrale nucléaire hongroise de Paks, qui répond à 40 % des besoins en électricité de la Hongrie, est également alimentée par du combustible nucléaire russe, tandis que Rosatom s’associe actuellement à Budapest pour construire deux réacteurs supplémentaires dans cette installation.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.