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Israël, Jénine, Jérusalem, Kheiri Alqam, Nabi Yacoub, Palestine

Les factions de la résistance palestinienne et les brigades des martyrs d’AlAqsa ont salué l’opération d’AlQuds réalisée, le vendredi soir 27 janvier, par un jeune Jérusalémite.
Kheiri Alqam, 21 ans, a abattu avec son revolver huit Israéliens et blessé plusieurs autres dans la colonie de Nabi Yaacoub, au nord de Jérusalem
Il avait écrit sur sa page Facebook : « Un bon tireur d’élite au bon endroit vaut mieux qu’un millier de soldats sur le champ de bataille ».
Les Brigades des martyrs d’AlAqsa ont fait l’éloge de « la bravoure de Kheiri Alqam du quartier d’Al-Tur à l’Est de Jérusalem occupée ».
Et d’ajouter : « Kheiri Alqam a secoué la sécurité présumée de l’entité sioniste et a révélé la fragilité de leur système sécuritaire et militaire ».
« L’opération est une réponse naturelle aux crimes de l’ennemi sioniste contre notre peuple, dont le massacre à Jénine (jeudi 26 janvier). Elle confirme également le bien-fondé de l’option de résistance armée », poursuit le communiqué des brigades AlAqsa.
Il convient de rappeler que peu de temps après cette opération la salle de condoléances à Jénine s’est transformée en une scène de liesse.
Kheiri a terminé ses études secondaires dans lycée de son village Al-Tur (AlQuds) puis il a reçu un diplôme et travaillé dans le domaine de l’électricité à Jérusalem occupée.
Kheiri porte le prénom de son grand-père, le martyr Khairi Alqam, qui a été poignardé à mort par un colon alors qu’il se rendait à son travail le 13 mai 1998.
Confusion autour de l’identité de l’auteur de l’operation
La confusion des autorités de l’occupation semblait claire au sujet de l’identité de l’auteur de l’opération. Elles avaient annoncé un nom et une image erronés de l’auteur de l’attaque.
Les médias israéliens ont diffusé le nom du jeune palestinien Fadi Ayash originaire de Bethléem. Ce dernier a démenti la rumeur via son compte sur Facebook.
Puis, les forces d’occupation ont estimé que deux personnes originaires du camp de Shuafat seraient derrière l’opération, avant qu’elles ne renoncent et identifient le nom d’un seul martyr Kheiri Alqam.
Netanyahu et Ben Gvir conspués

Arrivé sur le lieu de l’opération, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, dont les expressions faciales parlaient d’elles-mêmes, a été conspué par des colons condamnant sa politique.
Il a déclaré dans un communiqué : « Nous avons décidé de mener des opérations spécifiques et de prendre des mesures opérationnelles immédiates ». Et d’ajouter : « Nous déterminerons lors de notre réunion le samedi les mesures à prendre en réponse à l’opération de Jérusalem ».

La situation n’était pas meilleure pour son ministre de la Sécurité, Itamar Ben Gvir. Ce dernier a également été hué par une foule d’Israéliens qui l’ont tenu responsable de cette opération.

La police d’occupation l’a rapidement délogé du site de l’attaque.
La radio hébraïque Kol Boama a fait part « d’un état de colère dans la colonie de Nabi Yaqoub, car l’auteur de l’opération a continué à tirer pendant plus de 20 minutes avant l’arrivée de la police ».

Et de souligner: « l’assaillant avait réussi à quitter les lieux et était arrivé à Jérusalem-Ouest avant que la police ne puisse lui tirer dessus. La radio a cité un témoin oculaire disant que l’auteur de l’attaque de Jérusalem a scandé pour Jénine pendant la fusillade ».
Arrestation des parents du martyr
Comme d’habitude, les services de renseignement de l’occupation ont pris d’assaut la maison familiale du martyr et lancé des bombes lacrymogènes sur des dizaines de Jérusalémites qui s’y étaient rassemblés.
Le père et l’oncle du martyr ont été arrêtés par les forces d’occupation.
Elles ont également pris d’assaut le camp de Shuafat à AlQuds occupée, dans une tentative de restaurer son prestige brisé par l’opération héroïque d’AlQuds.
Al Manar
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