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29.01.2023 12:38

Le 28 janvier, les forces armées ukrainiennes, utilisant des systèmes de roquettes à lancements multiples HIMARS de fabrication américaine et des informations fournies par les pays de l’OTAN, notamment par satellite, ont frappé un hôpital à Novoaidar, dans la République populaire de Louhansk (Fédération de Russie). Quatorze personnes ont été tuées. Vingt-quatre autres personnes ont été blessées à des degrés divers de gravité. Le même jour, les forces armées ukrainiennes ont tiré 17 roquettes sur Novaïa Kakhovka, dans la région de Kherson (Fédération de Russie). Un tiers d’entre elles ont explosé sur le territoire d’un hôpital local.

Le bombardement délibéré d’installations médicales civiles en état de fonctionnement et le meurtre ciblé de civils sont de graves crimes de guerre commis par le régime de Kiev et ses maîtres occidentaux.

L’absence de réaction des États-Unis et des autres pays de l’OTAN face à ce dernier piétinement monstrueux du droit humanitaire international par Kiev confirme une fois de plus leur implication directe dans le conflit et leur participation aux crimes commis. Les organismes internationaux appelés à faire une évaluation impartiale de ces actes restent également silencieux.

Il y a clairement deux poids deux mesures ici. Les pays occidentaux, ainsi que Kiev, ont piqué des crises de colère à propos des « crimes » provocateurs mis en scène par l’armée russe à Buca et Irpen, qui n’ont en fait pas eu lieu, mais ils persistent à ignorer les actions barbares flagrantes du régime nazi de Kiev, qui tue des civils avec des armes américaines, britanniques, françaises et allemandes. Ils se précipitent sur les idées de création d’un « tribunal » illégal contre la Russie, mais ne disent rien sur la nécessité de juger les dirigeants et les militaires ukrainiens pour leurs crimes quotidiens essentiellement évidents. Derrière ces tactiques maladroites se cache une tentative évidente de détourner l’attention de leur propre responsabilité dans leur perpétration. Il est clair que les Occidentaux et Kiev n’ont ni le droit formel ni le droit moral de porter les accusations ridicules susmentionnées à notre encontre.

Tous ces actes d’anarchie criminelle perpétrés par les formations armées de Kiev sous les auspices de l’Occident ne resteront pas impunis. Ils sont méticuleusement enregistrés. Les organisateurs et les auteurs de ces actes seront inévitablement punis.

Ministère Russe des Affaires Etrangères