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Le New York Times fait machine arrière et supprime l’information selon laquelle les sanctions imposées à la Syrie entraveraient les efforts d’aide au pays à la lumière du tremblement de terre désastreux qui l’a frappé.

Le New York Times est revenu sur ses propos après avoir affirmé dans le résumé d’un de ses nouveaux articles sur le tremblement de terre dévastateur qui a eu lieu en Syrie que l’État sinistré ne pouvait pas recevoir d’aide en raison des sanctions qui lui sont imposées.
Deux heures après sa publication, l’article disait : « Comme le gouvernement syrien contrôle étroitement l’aide qu’il autorise dans les zones tenues par l’opposition, les passages frontaliers avec la Turquie ont été une bouée de sauvetage. »
Il disait auparavant : « La Syrie ne peut pas recevoir d’aide directe de la part de nombreux pays en raison des sanctions, le passage de la frontière a donc été une bouée de sauvetage. »
Le poste frontière en question est celui de Bab Al-Hawa, situé à la frontière turco-syrienne, qui a joué un rôle crucial pour la Syrie ces derniers jours en raison des sanctions sévères imposées au pays, l’empêchant de recevoir directement de l’aide.
Il convient de noter qu’en 2020, le président américain de l’époque, Donald Trump, a promulgué la loi dite « loi César », en vertu de laquelle le Congrès a autorisé des sanctions économiques sévères contre la Syrie. Conformément à ces sanctions, toute personne faisant des affaires avec les autorités syriennes est potentiellement exposée à des restrictions de voyage et à des sanctions financières.
Les États-Unis affirment que « la loi Caesar et les autres sanctions américaines contre la Syrie ne visent pas l’aide humanitaire au peuple syrien » et que Washington continuera à envoyer sa prétendue aide humanitaire aux Syriens. Or, cela n’a pas été le cas après le tremblement de terre dévastateur qui a frappé la Syrie et n’a été mentionné nulle part dans les remarques de M. Biden.
Pour ajouter le sel à la blessure, l’aéroport international de Damas est toujours en cours de réparation et de maintenance après la plus grande frappe aérienne israélienne sur l’installation le 2 janvier. L’aéroport est la cible d’attaques répétées de l’occupation israélienne et de frappes aériennes qui le mettent hors service. Ce fait ne peut être ignoré car toute aide humanitaire devant atterrir dans le pays sera certainement entravée.
En raison des sanctions inhumaines imposées à la Syrie, le pays est privé d’aide humanitaire. À un moment qui appelle à l’unité, les nations occidentales se sont détournées de la Syrie.
Dans ces moments décisifs et au milieu de cette catastrophe humanitaire, on s’attendait à ce que tous les clivages et rivalités politiques soient mis de côté, au moins pour un court moment, principalement parce que l’événement destructeur a directement touché les civils.
À la suite des tremblements de terre, plusieurs pays occidentaux se sont rapidement mobilisés pour envoyer de l’aide et des secouristes en Turquie, mais ont décidé d’exclure la Syrie et de la négliger, en se contentant d’offrir des condoléances et de se dire prêts à soutenir les Syriens touchés, sans rien faire sur le terrain, dans une démonstration claire de deux poids, deux mesures.
Le bilan du tremblement de terre dévastateur en Syrie s’est alourdi à plus de 2 800 morts, tandis que les équipes de secours poursuivent leurs efforts de recherche pour trouver des survivants sous les décombres.
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