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Nous attirons l’attention sur la déclaration du ministre danois Løkke Rasmussen concernant le refus d’autoriser la partie russe à participer à l’enquête sur le sabotage des gazoducs « Nord Stream 1 » et « Nord Stream 2 ».

Il est de notoriété publique que le Danemark a délibérément retardé de deux ans et demi l’octroi à Nord Stream 2 AG de l’autorisation de construire le gazoduc Nord Stream 2 dans la zone économique exclusive du royaume. Une attitude assez révélatrice. Apparemment, à l’époque, Copenhague travaillait selon les instructions de ses mécènes étrangers.

Cette fois-ci, le chef de la politique étrangère danoise a appelé les choses par leur nom. Copenhague, qui défend avec tant de zèle les intérêts américains en Europe, n’était pas initialement intéressée par une enquête susceptible de faire la lumière sur les véritables auteurs et commanditaires des attentats. La réaction inarticulée de la partie danoise aux informations qui lui ont été transmises concernant la découverte par Nord Stream 2 AG d’un objet dans la zone d’un joint soudé lors de l’inspection du gazoduc SP-2 en février de cette année en est une nouvelle confirmation.

Le ministère russe des affaires étrangères a commenté à plusieurs reprises les actions des autorités danoises concernant Nord Stream. Nous soulignons qu’à ce jour, aucun des nombreux appels lancés par la Russie n’a reçu de réponse intelligible de la part des autorités danoises, ni présenté de résultats de l’enquête. Et ce, bien que la Russie, en tant que propriétaire des gazoducs Nord Stream 1 et Nord Stream 2, soit la partie lésée.

Copenhague n’a pas jugé nécessaire de répondre à la lettre officielle envoyée en octobre 2022 par le premier ministre russe M.V.Mishustin au premier ministre danois M.Frederiksen, proposant la participation de représentants des autorités exécutives fédérales russes compétentes et de PJSC Gazprom à l’enquête.

Malgré le refus de la partie danoise d’enquêter conjointement sur le sabotage, le ministère russe des affaires étrangères continuera à chercher à obtenir de Copenhague des réponses aux questions soulevées précédemment. Il ne sera pas possible de « balayer l’affaire sous le tapis ».

Nous estimons que seule une enquête internationale complète et ouverte, avec la participation obligatoire de représentants russes, permettra de fournir au public des données fiables et objectives sur les causes, les auteurs et les instigateurs du sabotage.

Ministère Russe des Affaires Etrangères