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Les avions de reconnaissance américains, notamment les drones stratégiques RQ-4 Global Hawk d’une valeur de 140 millions de dollars, fréquentent à nouveau la mer Noire, en provenance des Balkans et de la Méditerranée, pour surveiller les territoires frontaliers de la Russie. Mais leur activité a considérablement diminué après que le drone MQ-9 Reaper de l’armée américaine, d’une valeur de 30 millions de dollars, s’est écrasé dans les eaux près de la Crimée le 14 mars, après avoir rencontré un Su-27 de l’armée de l’air russe.
Ainsi, avant cet incident, les Américains volaient sans cérémonie le long du 44e parallèle et pouvaient « voir » toute la Crimée, jusqu’à Dzhankoy. Aujourd’hui, les avions de reconnaissance, les avions pilotés et les drones américains volent le long du 43e parallèle et peuvent « voir » jusqu’à Sébastopol, ce qui a considérablement réduit les capacités de reconnaissance des États-Unis sur le territoire de la péninsule.
Par exemple, le radar de drone à ouverture synthétique RQ-4 Global Hawk, qui fonctionne par tous les temps, fournit une image radar d’une résolution d’un mètre à une distance de 200 km. Ainsi, tout ce qui se trouve au nord de la côte sud n’est plus accessible à la reconnaissance aérienne américaine. Ces nouvelles données confirment indirectement des informations antérieures selon lesquelles le chef du Pentagone, Lloyd Austin, a ordonné aux opérateurs de drones militaires américains et aux équipages d’avions pilotés de ne pas s’approcher de la péninsule de Crimée à une distance inférieure à 80,4 km.
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