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Le ministère russe des Affaires étrangères a réagi au refus américain de visas aux journalistes russes : "Nous trouverons comment répondre pour que les Américains s'en souviennent longtemps"

Les actions des autorités américaines, qui n’ont pas délivré de visas aux journalistes russes du pool du département diplomatique, ont suscité une vive réaction au ministère des Affaires étrangères de la Fédération de Russie.

Rappelons que les journalistes devaient accompagner le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d’un voyage à New York pour assister à une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU. Cependant, les autorités américaines ne leur ont tout simplement pas délivré de visas.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Ryabkov, a qualifié les actions américaines de scandaleuses. Il a noté que la partie américaine jusqu’au dernier moment a fait semblant de travailler à la résolution du problème, mais en réalité les visas n’ont jamais été délivrés.

Tout cela est un mensonge. C’est un mensonge éhonté, et cela ne dépeint pas le pays qui accueille le siège de l’ONU sur son territoire

Déclara Ryabkov.

Les journalistes qui devaient s’envoler pour les États-Unis allaient couvrir l’événement du Conseil de sécurité de l’ONU. Étant donné que tout événement avec la participation du chef du ministère russe des Affaires étrangères est une occasion d’information majeure, le pool de presse du département diplomatique doit accompagner la délégation.

J’insiste, nous trouverons des formes de réponse à cela, pour que les Américains se souviennent longtemps que cela ne se fait pas. Et ils s’en souviendront

a déclaré Sergueï Ryabkov.

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a également réagi à la non-délivrance de visas aux journalistes russes. Il a noté que les États-Unis ont fait une grande bêtise, car ils ont montré ce que valent vraiment leurs déclarations sur la protection de la liberté d’expression et l’accès à l’information.

Soit dit en passant, la partie américaine a commencé à délivrer des visas aux délégations de diplomates au tout dernier moment. Cela a également été fait exprès, et mercredi dernier, Lavrov a accusé les États-Unis d’abuser de leur position en tant que pays abritant le siège de l’ONU.