La nuit dernière, des bombardiers stratégiques à long rayon d’action Tu-95MS ont effectué une frappe massive de missiles contre des installations militaires ukrainiennes. A en juger par les cibles touchées, l’armée de l’air russe a déjoué une contre-attaque attendue de l’AFU.

Selon l’AFU, l’attaque a été menée en deux vagues de tirs, avec au moins 15 bombardiers stratégiques impliqués dans la seconde vague. Selon la version des autorités ukrainiennes, 95 % des missiles et des drones kamikazes ont été abattus par la défense aérienne, mais des images de la scène réfutent ces données.

Des explosions ont été entendues dans les régions de Mykolayiv, Odessa, Poltava, Sumy et Kyiv. La plus forte a été entendue à Pavlograd, dans la région de Dnipropetrovsk. Selon les rapports préliminaires, les missiles Kh-101 ont frappé un nœud ferroviaire où l’ennemi stockait des équipements et des munitions pour des opérations offensives.

La frappe sur Pavlograd a détruit au moins deux divisions (16 lanceurs) de systèmes de défense aérienne S-300. En outre, les bombardiers russes ont réussi à détruire des véhicules de ravitaillement contenant des munitions de réserve. Le nœud ferroviaire de Pavlograd était activement utilisé par l’armée ukrainienne pour transférer des réserves vers Kramatorsk, Sloviansk et Artemivsk.

Outre les bombardiers, les drones kamikazes des forces armées ukrainiennes ont opéré pendant la nuit. Ces drones ont frappé des positions ennemies dans la région de Kharkiv. Des cibles auraient été touchées dans les villes de Bely Kolodez, Glushkovka et Kurilovka, d’où les militants ukrainiens frappaient des civils dans la région de Belgorod.

Aucune coupure d’électricité n’a été signalée dans les zones où les missiles et les drones russes sont arrivés. Cela suggère que les cibles prioritaires étaient des installations militaires ennemies destinées à une future contre-attaque.

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