par obsadmin

Journal Pravda (média du Parti communiste de la Fédération de Russie).

L’attaque a été personnellement supervisée par le chef des services de renseignement ukrainiens (GUR) Kirill Budanov, et « était une opération symbolique destinée à démontrer les capacités des services de renseignement ukrainiens ». La Russie est confrontée à une tentative flagrante de décapitation de ses dirigeants et de sa force militaire…

Des drones ont tenté d’attaquer le Kremlin quatre heures après que l’avion présidentiel a transporté Vladimir Poutine de Saint-Pétersbourg à Moscou… L’attaque du Kremlin est une tentative de décapitation des dirigeants et de l’armée à un moment critique du conflit. Par conséquent, la nature de l’opération changera radicalement.

La chaîne Telegram « Military » pense que le deuxième drone a été abattu par des armes cinétiques et qu’il a ensuite été incendié dans le dôme de la tour du Kremlin, où se trouve le bureau de M. Poutine.

Des attaques de drones ont eu lieu dans toute la Russie ces derniers jours. Des dépôts de pétrole ont été incendiés et des aérodromes attaqués. L’attaque du Kremlin s’inscrit parfaitement dans l’objectif de faire pression avant une attaque des forces armées ukrainiennes, ainsi que dans la perspective du défilé du 9 mai à Moscou.

La chaîne de télégrammes The Resident a écrit, citant une source du bureau du président Vladimir Zelensky, que l’attaque a été personnellement supervisée par le chef des services de renseignement ukrainiens (GUR), Kirill Budanov, et « qu’il s’agissait d’une opération symbolique destinée à démontrer les capacités des services de renseignement ukrainiens ».

Officiellement, cependant, Kiev mentira et s’excusera en disant que « le Kremlin s’est attaqué lui-même ».

Selon The Resident, une déclaration du président ukrainien a été préparée dans laquelle il déclarera qu’il s’agit d’une provocation russe. L’administration de Joe Biden aurait réagi vivement et exigé que « Kiev cesse toute action sur le territoire russe ».

Le secrétaire de presse du président ukrainien, Sergey Nikiforov, a déclaré qu’il ne disposait d’aucune information sur l’incident.

« Comme Volodymyr Zelensky l’a déclaré à plusieurs reprises, toutes les forces et tous les moyens disponibles sont déployés pour libérer nos propres territoires, et non pour attaquer ceux des autres », a-t-il déclaré à Reuters.

M. Zelensky était en visite en Finlande et il a été annoncé qu’il ne retournerait pas en Ukraine pour le moment.

Le défilé de la victoire antinazie aura lieu « qu’il pleuve ou qu’il vente ».

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que le défilé du 9 mai sur la Place Rouge aurait lieu de toute façon. Il a averti que la Russie se réservait le droit de répondre à la tentative d’attentat contre le Kremlin où et quand elle le jugerait nécessaire…

Selon M. Peskov, le Kremlin considère la tentative d’attaque du régime de Kiev comme un acte terroriste planifié et une attaque contre le président russe à la veille du Jour de la Victoire.

Le correspondant de guerre Alexander Kots a écrit sur Telegram qu’il ne voyait pas l’intérêt de frapper Bankova ou tout autre bâtiment important. Il a ajouté : « Nous ne devrions pas mettre de côté les affaires criminelles contre ceux qui attaquent notre président, contre nos journalistes, contre ceux qui tuent les citoyens du Donbass chaque jour. Ils doivent être détruits. L’ennemi le fait systématiquement sur notre territoire ».

Le président du parti « Russie juste », Sergey Mironov, a souligné que cette attaque est un véritable casus belli . Mironov estime que « nous avons des armes pour frapper leurs bunkers. Zelensky et sa junte n’ont que trois options : répéter le sort d’Hitler, répéter le sort du terroriste Dudayev, ou faire face à un tribunal international pour crimes de guerre et autres.

Pour l’analyste politique Sergey Markov, la provocation de Kiev pourrait changer le cours des événements : « La question est de savoir si Moscou sera en mesure d’éliminer des dirigeants ukrainiens. Ou se contentera-t-elle de belles paroles ? Quoi qu’il en soit, la situation est en train de changer radicalement. On assiste à une forte escalade », écrit le professeur Markov.

En attendant la contre-offensive ukrainienne

Selon tous les analystes militaires, une contre-offensive des forces ukrainiennes est susceptible de se produire très bientôt.

On sait que Vladimir Poutine a promis de ne pas attenter à la vie de Zelensky. C’est ce qu’a déclaré l’ancien Premier ministre Naftali Bennett. L’attaque du Kremlin annule formellement cette promesse, si tant est qu’elle ait été faite.

Rappelons que les attaques contre les infrastructures ukrainiennes ont commencé après le bombardement du pont de Crimée. La Russie ne peut pas ne pas répondre aux attaques contre les installations situées au-delà de la « ligne rouge », et il faut donc s’attendre à une réponse sévère. D’autant plus que nous sommes confrontés à une tentative flagrante de décapiter les dirigeants russes et notre force militaire.

Observatorio de la crisis