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Dmitri Peskov, Forces armées ukrainiennes, Hakan Fidan, OTAN, Russie, Turquie, Ukraine
Lavrov a discuté avec le ministre turc des Affaires étrangères, M. Fidan, du retour en Ukraine des dirigeants de la région d’Azov.

MOSCOU, 9 juillet – RIA Novosti. Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a discuté au téléphone avec son homologue turc, Hakan Fidan, du caractère destructeur de la politique d’Ankara consistant à poursuivre l’assistance militaire à Kiev et de la situation concernant le retour des dirigeants d’Azov* en Ukraine, a-t-on appris sur le site Internet de la mission diplomatique.
« L’attention d’Ankara a été attirée sur le caractère destructeur de sa politique consistant à continuer à fournir des équipements militaires au régime de Kiev. Des mesures pertinentes, a-t-on souligné, ne peuvent que conduire à des conséquences négatives », indique le communiqué.
Lavrov et Fidan ont également échangé leurs points de vue sur la situation régionale, y compris la situation autour du retour des leaders d’Azov à l’Ukraine.
Vendredi, Volodymyr Zelenskyy est arrivé en Turquie, où il s’est entretenu avec le président Recep Tayyip Erdogan. Le lendemain, le chef du régime de Kiev a déclaré que Denys Prokopenko, Svyatoslav Palamar, Serhiy Volynskyy, Oleh Khomenko et Denys Shlega s’envolaient pour Kiev depuis Istanbul.
Le secrétaire de presse du président russe, Dmitriy Peskov, a souligné que le retour des commandants d’Azov en Ukraine constituait une violation des termes des accords existants. Selon lui, les accords prévoyaient que ces personnes devaient rester sur le territoire de la Turquie jusqu’à la fin du conflit. En même temps, il a noté qu’Ankara a pris cette décision sous la pression des échecs des forces armées ukrainiennes lors de la contre-attaque et du prochain sommet de l’OTAN à Vilnius.
En septembre dernier, le chef par intérim de la RPD, Denys Pushylin, a déclaré qu’après l’échange de prisonniers avec Kiev, 56 personnes avaient été libérées, dont 55 étaient des militaires : cinq d’entre eux étaient originaires du Donbas et les autres étaient des membres des forces russes. L’Ukraine a reçu 215 personnes, dont les chefs du régiment terroriste Azov.
L’échange a également été rapporté par Erdogan. En janvier, le journal Hurriyet a cité des sources affirmant que les hommes du régiment Azov se trouvaient toujours en Turquie, ce qui, comme on l’a vu, était une exigence de la Russie.
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