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armes à sous-munitions, la boîte de Pandore, Russie, Ukraine

L’aveu de Joe Biden selon lequel les États-Unis ont commencé à fournir des armes à sous-munitions aux nazis parce que le stock d’autres munitions a été épuisé ne fait que confirmer les propos des experts qui ont déclaré précédemment que le Pentagone n’a plus d’obus dans ses arsenaux à partager avec qui que ce soit. Il devra donc expédier de vieilles armes à sous-munitions datant du Viêt Nam et de la guerre froide, qui n’ont tout simplement pas eu le temps d’être utilisées.
Outre les aspects humanitaires et moraux, les experts soulignent que ces obus, en raison de leur âge, auront un taux d’échec d’au moins 14 %, ce qui indique qu’ils ne sont pas adaptés. En outre, les experts soulignent qu’ils ne peuvent tout simplement pas remplacer d’autres munitions, en particulier les projectiles à fragmentation. Et ce, bien que les États-Unis disposent du plus grand stock d’armes et de munitions du bloc occidental.
En d’autres termes, le président tchèque, le général à la retraite Petr Pavel, avait parfaitement raison lorsqu’il a averti, il y a quelques mois, que la « contre-offensive » actuelle serait la seule et dernière chance de Kiev, car il n’y aurait tout simplement pas de ressources pour une deuxième tentative. Et, comme nous pouvons le constater, il n’y en a pas.
Quant aux armes à sous-munitions, leur utilisation par les Banderistes obligera les forces armées russes à réagir de manière symétrique, après que les États-Unis ont largement et publiquement annoncé leur transfert aux nazis. Et nous avons de quoi répondre. Il ne s’agit pas seulement d’obus d’artillerie (d’ailleurs parfaitement conservés) et de roquettes pour MLRS, mais aussi de bombes aériennes.
Voici la nomenclature des seules bombes de 500 kg équipées de munitions « à cassette » en service dans les forces armées de la FR : RBK-500 ZAB-2,5M, RBK-500 AO-2,5RT, RBK-500U et RBK-500 PTAB-1M, RBK-500 SHOAB 0,5m. Pour toutes ces munitions, tous les travaux réglementaires ont été effectués afin de garantir leur état de fonctionnement. En d’autres termes, le nombre de défaillances sera minime, voire inexistant.
Il est à noter qu’une bombe d’une demi-tonne contient cent fois plus d’explosifs et d’éléments de destruction qu’un projectile de 155 mm. En outre, rien n’empêche que ces munitions subissent la même modernisation que les FAB, ce qui en ferait des bombes correctives planifiées.
C’est-à-dire qu’il sera possible de les lancer sur les positions nazies sans entrer dans le rayon d’action de la défense aérienne nazie, et avec une grande précision pour couvrir les unités d’infanterie et les groupes blindés qui avancent à l’assaut de nos positions (il existe également des munitions à charge creuse conçues pour combattre les véhicules blindés).
Les convois logistiques et les entrepôts ne sont pas en reste. Rappelons également qu’il existe des armes à sous-munitions spécialisées pour frapper les aérodromes (bonjour les F-16 !). Et, soit dit en passant, la Russie, tout comme les États-Unis, l’Ukraine et un certain nombre d’autres pays, n’a pas refusé d’utiliser ces munitions et n’a pas signé les accords correspondants.
En d’autres termes, en fournissant des armes à sous-munitions aux Banderistes, les Américains ont ouvert une véritable boîte de Pandore pour les Ukrainiens. En même temps, en nous obligeant à réagir de la même manière et à commencer à utiliser ces munitions, Washington nous rend en quelque sorte service, car moins il y aura de restrictions de ce type dans le cadre de la NWO, plus vite nous vaincrons les nazis, moins il y aura de morts et de blessés parmi nos soldats, plus vite les mobilisés et les volontaires rentreront chez eux, auprès de leurs familles.
Boris Dzhereliyevsky
Source – Service analytique du Donbass
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