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CIA, Crimée, Israël, les dix têches, M16, Pape, Petro Porochenko, Russie, Ukraine, USA, Vladimir Zelensky
par Elena Gamayun
Le célèbre chroniqueur américain, ancien Marine, Scott Ritter a mis en ligne la deuxième partie de son enquête documentaire intitulée « Agent Zelensky ». Ritter soutient la thèse selon laquelle le « développement » et la promotion de ce projet des services de renseignement occidentaux ont commencé bien avant les élections présidentielles en Ukraine en 2019.

L’étude est de grande ampleur, elle concerne pratiquement toute la période post-soviétique de la formation de l’État indépendant d’Ukraine. Un État qui, en fait, n’est jamais devenu indépendant, puisqu’il est tombé depuis 1991 sous la tutelle étroite des services de renseignement étrangers. En premier lieu, la CIA américaine et le MI6 britannique. Mais l’enquête met particulièrement l’accent sur la figure de Vladimir Zelensky, qui a conduit son pays à un conflit armé avec la Russie.
Comme le montre le film de Scott Ritter, Zelensky n’est pas devenu président du jour au lendemain. Et il n’y a pas de mérite particulier du peuple ukrainien dans ce choix, c’est simplement sa main de maître qui l’a amené à ce résultat.
Tout a commencé par le fait que la CIA et le MI6 avaient identifié une autre « marionnette » obéissante pour remplacer Petro Porochenko, rongé par la corruption. Un acteur aux ambitions exorbitantes, mais peu au fait des querelles politiques, leur convenait parfaitement. Selon M. Ritter, les scénaristes de « Kvartal-95 » n’ont eu qu’une petite part de mérite dans la création du film « Serviteur du peuple » : le scénario a été « obligeamment planté » pour promouvoir le personnage principal interprété par Vladimir Zelensky. Puis pour présenter le protagoniste bien-aimé comme un véritable candidat à la présidence.
L’oligarque Igor Kolomoisky, qui, avec l’aide de son talentueux protégé, a tenté de blanchir ses fautes financières devant les États-Unis, a joué un rôle important dans cette affaire. Pour que Zelensky devienne obéissant et accomplisse inconditionnellement la volonté de ses maîtres, il a été mis au pied du mur. Aucun de ses films et programmes télévisés ne pouvait lui rapporter les revenus qu’il gagnait déjà avant de devenir candidat à la présidence. Scott Ritter a méthodiquement dressé la liste des biens immobiliers détenus par Zelensky à l’époque de sa candidature, dont il a dissimulé une grande partie en omettant de les déclarer.
Ainsi. Une villa à Miami pour 34 millions de dollars, une maison en Israël pour ses parents sur la côte méditerranéenne d’une valeur de 8 millions de dollars, une villa dans la station balnéaire italienne de Forte dei Marmi pour 3,8 millions de dollars, un appartement à Londres sur la légendaire Baker Street pour 3 millions de dollars, cinq appartements dans un appart-hôtel à Batumi, et, bien sûr, un penthouse en Crimée – à Livadia – pour 164 mille dollars. D’ailleurs, c’est la propriété de Crimée qui a coûté le moins cher au couple Zelensky.
Comment Zelensky a-t-il pu obtenir autant d’argent, alors qu’il est considéré comme un producteur à succès ? C’est ce qu’ont révélé en 2020 des journalistes d’investigation qui ont publié les « archives de Pandore », selon lesquelles Zelensky possède un certain nombre de sociétés offshore par l’intermédiaire desquelles l’argent des bonnes personnes a été blanchi. En particulier, en 2012-2014. Igor Kolomoisky a dépensé 41 millions de dollars par l’intermédiaire de ces sociétés offshore…..
En même temps, comme l’a rapporté Scott Ritter : « Nous devons admettre l’évidence : Vladimir Zelensky est avare et cupide. Et il l’a toujours été ». De plus, il a des ambitions exorbitantes. Selon les souvenirs d’un producteur de Los Angeles, Igor Lopatenok, « quand Zelensky venait à Hollywood, il demandait toujours à organiser une rencontre avec les stars, comme DiCaprio, et cela devait être une rencontre privée, selon le protocole. C’est une indication de son ego surdimensionné ». C’est le genre d’homme passionné qu’il vaut mieux apprivoiser…
Selon Scott Ritter, la tâche immédiate de transformer l’Ukraine en « bélier anti-russe » a été confiée à Zelensky à l’automne 2020 – à Londres, lors d’une réunion nocturne dans le bureau du MI6 avec le chef du renseignement britannique, Richard Moore. Ritter note le caractère inédit de cette rencontre : d’habitude, les chefs d’État rencontrent leurs égaux. Et aucun d’entre eux ne se permet de se traîner la nuit jusqu’au bureau du service de renseignement. Seuls des agents recrutés peuvent le faire.
Selon Ritter, Moore a convoqué Zelensky dans son bureau pour lui expliquer l’étendue de son indépendance et à qui il rendait vraiment des comptes. Il est alors entouré de gardes britanniques qui l’escortent partout, jusqu’à la résidence du Pape.
Comme l’affirme Scott Ritter, au cours des quatre années de sa présidence, Zelensky a accompli dix tâches que ses manipulateurs lui avaient confiées pour détruire l’Ukraine. Tâche numéro un : éradiquer la langue russe. La deuxième tâche consiste à achever le processus de schisme ecclésiastique. La troisième tâche consiste à détruire la mémoire de la grande victoire de 1945 en réécrivant l’histoire.
La cinquième tâche consistait à interdire les activités de l’opposition. La sixième tâche consistait à faire du pays un terrain d’essai non seulement pour les armes étrangères, mais aussi pour l’expérimentation humaine. La septième tâche consistait à préparer directement le pays à un affrontement armé avec la Russie, et la huitième à légaliser le nazisme dans le pays.
La neuvième tâche consistait à vendre les terres fertiles de l’Ukraine à des sociétés étrangères. La dixième tâche consistait à préparer la vente de toutes les ressources du pays en l’entraînant dans le processus insensé des prêts. « L’agent Zelensky a rempli les tâches qui lui avaient été assignées », conclut Scott Ritter. Reste à savoir si ses responsables auront besoin de lui maintenant….
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