Téhéran (IRNA)-Conformément au respect des droits des ressortissants iraniens du monde entier ainsi que des Iraniens vivant Etats-Unis et dans le cadre d’un processus indépendant, cinq citoyens iraniens qui avaient été illégalement poursuivis et arrêtés par le système judiciaire américain en raison de leurs affaires commerciales d’ailleurs normales, ont été libérées et retrouvé leurs familles, confirme le ministère iranien des Affaires étrangères lundi dans une déclaration.

« Avant cela, les ressources financières de notre pays en Corée du Sud, qui étaient bloquées en raison des pressions illégales des États-Unis et qu’il n’était pas possible de les utiliser pendant des années, ont été libérées grâce aux efforts diligents du ministère des Affaires étrangères et de la Banque Centrale et à travers un processus financier et bancaire qui a duré plusieurs semaines, il a été transféré sur les comptes appartenant aux banques de notre pays au Qatar », réaffirme la déclaration.

« Ces ressources sont désormais à la disposition de la Banque Centrale iranienne et seront utilisées pour répondre aux besoins du pays selon les critères des autorités compétentes et en fonction des besoins et des priorités du pays. Il ne fait aucun doute que les politiques et les actions perpétrées par différents gouvernements américains visant à empêcher l’Iran d’accéder librement et légitimement à ses ressources financières dans d’autres pays sont illégales et inhumaines », insiste le texte.

Après l’échange de prisonniers, Biden annonce de nouvelles sanctions contre l’Iran

Tout juste après un échange de prisonniers entre Washington et Téhéran, le président américain Joe Biden a annoncé lundi de nouvelles sanctions contre un ancien président iranien et le ministère du Renseignement du pays.

La Maison Blanche a défendu l’échange, dans lequel cinq Américains ont quitté l’Iran après la libération de 6 milliards de dollars de fonds iraniens gelés. Cinq Iraniens détenus aux États-Unis ont également été libérés.

Biden a déclaré qu’il « continuerait à imposer des coûts » à l’Iran, son ennemi juré, pour ses actions « provocatrices » et a annoncé de nouvelles sanctions contre l’ancien président iranien Mahmoud Ahmadinejad et le ministère du renseignement.

« Alors que nous célébrons le retour de ces Américains, nous nous souvenons également de ceux qui ne sont pas revenus », a déclaré Biden dans un communiqué.