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AFP

es autorités azerbaïdjanaises avaient annoncé la mort de six Azerbaïdjanais dans l’explosion de mines dans cette région disputée. Elles accusent un groupe de « saboteurs » séparatistes arméniens d’avoir commis ces actes de « terrorisme ».

L’Azerbaïdjan a annoncé, mardi 19 septembre, avoir lancé une opération miltiaire qualifiée d’ « antiterroriste » visant les forces arméniennes dans la région disputée du Haut-Karabakh. Des détonations ont été entendues par un journaliste de l’Agence France-Presse dans la capitale azerbaïdjanaise, Stepanakert.

« Des opérations antiterroristes ont commencé dans la région. Dans le cadre de ces mesures, les positions des forces armées arméniennes (…) sont mises hors d’état de nuire à l’aide d’armes de haute précision sur la ligne de front et en profondeur », a déclaré le ministère de la défense azerbaïdjanais dans un communiqué.

Les autorités séparatistes arméniennes ont confirmé une « opération militaire de grande envergure contre la république d’Artsakh [le nom donné par les Arméniens au Haut-Karabakh] ». Stepanakert, et d’autres villes de la région sont ciblées par des « tirs intensifs », a ajouté la représentation des séparatistes en Arménie, sur Facebook.

La Russie a appelé l’Azerbaïdjan et l’Arménie à « mettre fin à l’effusion de sang » au Haut- Karabakh et à retourner à « un règlement pacifique »« Toutes les étapes d’une solution pacifique sont énoncées dans les accords signés en 2020 et 2022 », a ajouté la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.

Ces nouveaux incidents meurtriers interviennent alors qu’un pas vers un apaisement des tensions au Haut-Karabakh a été accompli récemment avec l’arrivée d’aide humanitaire dans cette région sécessionniste.